Ellie Lobel, persuadée des bienfaits de son expérience, a par la suite mis au point un protocole artisanal de « thérapie par piqûres d’abeilles » et partagé son témoignage dans un livre. D’autres patients, comme Rebecca Hayward au Royaume-Uni, affirment avoir ressenti un soulagement partiel. Cependant, ces récits restent anecdotiques et non vérifiés cliniquement. Les autorités sanitaires mettent en garde contre cette pratique, qui comporte des risques majeurs, en particulier celui d’une réaction allergique sévère pouvant entraîner la mort. Pour l’heure, les chercheurs restent extrêmement prudents : le venin d’abeille est peut-être une source d’inspiration pour la médecine de demain, mais il n’existe aucun protocole validé ni traitement officiel reposant sur ce principe. En somme, l’histoire d’Ellie Lobel demeure un fait exceptionnel et intrigant. Elle alimente l’espoir de nouvelles pistes thérapeutiques, mais elle rappelle surtout la nécessité d’attendre les résultats d’études rigoureuses avant d’envisager toute application médicale.