Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, plus de 2 milliards d’€ sont dépensés chaque année pour l’éclairage public en France. Il s’agit du deuxième poste de dépense énergétique des communes, après les bâtiments. Si l’éclairage artificiel permet de faciliter les activités humaines la nuit, et d’assurer la sécurité des espaces publics, il engendre également des effets négatifs :
- impossibilité de voir correctement le ciel étoilé, tant pour les astronomes que pour tout un chacun qui souhaiterait bénéficier de paysages nocturnes de qualité,
- dégradation de la santé humaine, avec la perturbation du sommeil et des cycles chronobiologiques,
- perturbation de la faune et de la flore, dont les sens et la physiologie sont perturbés et les risques de mortalité accru.
Soutenu par l’OFB, le concours « Villes et villages étoilés » récompense des communes et des territoires qui mènent des actions en faveur d’une meilleure qualité de l’environnement nocturne. Afin de valoriser les collectivités qui luttent contre la pollution lumineuse, l’Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes a lancé, en 2009, le concours « Villes et villages étoilés ». Depuis le 12 juin, les candidatures sont ouvertes pour l'année 2024. Pour candidater, il faut :
- demander son inscription en ligne (date limite 31 décembre 2024),
- remplir le questionnaire en ligne (date limite 31 janvier 2025 minuit).
A l’issue de la sélection des candidatures, le label « Ville étoilée » ou « Village étoilé » est décerné aux collectivités lauréates. Ce label comporte de 1 à 5 étoiles, selon les points attribués par le jury, qui pourra également distinguer des intercommunalités et des Parcs naturels régionaux comme « Territoires de Villes et Villages étoilés ». Les résultats seront annoncés courant 2025.