- Gironde : l’accident s’était produit le 20 décembre 2023, quand un jeune père de famille qui avait emprunté un fusil de chasse à son beau-père, pour se débarrasser de rats envahissant son terrain, avait laissé l’arme chargée, contre un cabanon. Son neveu, qui jouait par-là s’est emparé de l’arme et… le coup est parti, blessant le fils du prévenu. Le père de l’enfant blessé, rongé par la culpabilité, a été jugé mardi dernier par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour blessures involontaires et détention d’arme prohibée.

- Haute-Vienne : après les attaques à répétition sur un troupeau de brebis à Saint-Paul, la préfecture a pris deux arrêtés, l’un autorisant la neutralisation de chiens en divagation sur les communes de Saint-Paul et Saint-Genest-sur-Roselle, et le second qui autorise les tirs de défense simple contre la prédation du loup. Depuis le 22 mai, quatre attaques ont fait 25 victimes. Les lieutenants de louveterie et les inspecteurs de l’OFB ont été chargés de la mission. Si le monde agricole s’est déclaré très satisfait de la réactivité de l’Administration, les représentants de l’association One Voice, un fois de plus, ont rapidement déposé un recours au fond et un référé suspensif au tribunal administratif afin que l’arrêté soit suspendu...

- Pyrénées-Atlantiques : aux dires de la propriétaire de l’animal, un veau qui venait de naître a perdu la vie lundi 3 juin, dans une attaque de vautours à Ozenx-Montestrucq. Craignant pour leurs bêtes, les éleveurs du secteur de Loubieng, près d’Orthez, se sont aussitôt mobilisés pour mettre en place un système de surveillance solidaire. Un premier constat a établi que la mort du veau était bien liée à un vautour, information cependant non encore confirmée par l’OFB. Pour les éleveurs, l’agressivité des oiseaux pourrait être due à l’arrêt du rejet dans la nature de cadavres d’animaux.

- Seine-Maritime : la rumeur de la présence d'un ours sur les Hauts de Rouen persiste. Depuis début juin, une vidéo circule sur les réseaux sociaux sur laquelle on peut voir un ours brun qui serait, selon la légende « dans les hauteurs de Rouen ». Pas d’affolement du côté des autorités qui jugent cette présence « improbable », et la mairie confirme qu’il n’y a eu, à ce jour, aucun signalement. A l’OFB, cela n’apparaît pas suffisamment sérieux, mais confirme que : « il y a bien eu un signalement de ce type, sans confirmation de quoi que ce soit, notamment auprès du Service départemental d’incendie et de secours. Un signalement similaire a été enregistré sur Canteleu, banlieue diamétralement opposée, il y a plusieurs semaines ». Plaisanterie douteuse, mauvaise blague ou réelle présence improbable d’un ours ? Pour l’instant, le mystère demeure.

- Yvelines : coïncidence avec le fait précédent ? Les gendarmes ont reçu, mardi dernier, un appel d’un cycliste qui a affirmé avoir vu… un ours, sur la route d’Orgerus en direction de Bazainville, à quelques kilomètres de Mantes-la-Jolie. Les forces de l’ordre ont immédiatement dépêché une patrouille dans le secteur, à la recherche du plantigrade… en vain.  Selon la description du cycliste : « l’animal était tout noir et semblait chercher quelque chose à terre, mais quand il s’est dressé sur ses pattes de derrières, j’ai compris que ce n’était pas un sanglier ». A moins d’une centaine de kilomètres de Rouen, distance qu’un animal sauvage pourrait facilement parcourir, ces deux faits sont-ils liés ?