Le Président de la République, Emmanuel Macron, s'est récemment prononcé sur la problématique de la cohabitation entre le pastoralisme et la présence du loup, lors d'une visite en Aveyron. Il a exprimé son souhait d'empêcher l'implantation des loups dans les zones où le pastoralisme est pratiqué, soulignant que cette promiscuité compromet les activités traditionnelles, dont l'élevage. Le Président français a suggéré la possibilité d'accroître les mesures d'abattage des loups pour protéger les intérêts des éleveurs, qualifiant cette action de nécessaire pour préserver les territoires dédiés au pastoralisme. Lors de ses déclarations, Emmanuel Macron a critiqué l'accumulation de règles imposées aux éleveurs, affirmant que celles-ci compliquent leur quotidien sans apporter de solutions concrètes aux défis rencontrés. Il a également fait référence à la récente décision européenne de déclassifier le statut de protection du loup, une évolution controversée qui a suscité des réactions mitigées parmi les défenseurs de l’inutile prédateur. Le président a mis en garde contre les conséquences potentielles de la présence de ces grands animaux (ours, loup et même le vautour), affirmant qu’ils peuvent contraindre les éleveurs à déplacer leurs troupeaux vers des terrains moins adaptés, contribuant ainsi à l'abandon de certaines terres et augmentant le risque d'incendies futurs. En réaction aux propos d'Emmanuel Macron, Cédric Marteau de la LPO, a battu de l’aile en contestant l'idée d'exclure les loups des zones d'élevage, soulignant « l'absence de fondement scientifique à cette approche ». Puis il est parti en vrille, plaidant pour une collaboration continue avec les éleveurs et le renforcement des mesures visant à réduire les interactions entre les loups et les troupeaux... Pour ce rêve utopique, le calvaire des éleveurs continue...