Que ce soit en magasin ou sur l’immense marché de l’internet, il faut déjà déterminer le ou les critères de sélection. Il ne faut pas oublier non plus le nerf de la guerre : le prix ! Le premier conseil, avant d’investir, est donc d’observer. Non pas de loin, mais dans la vitrine et dans le détail, pour débusquer ce qui ne colle pas avec le prix affiché. A ce stade, point n’est besoin d’être un expert en optique, le bon sens suffit. Ainsi, vous jugerez de la qualité de la finition, et vous constaterez l’absence de bavures de matière, de défauts de surface et d’irrégularité de couleur. Côté verres, vous devrez constater une belle couleur des traitements de la surface externe des lentilles, en les regardant sous un angle d’environ 45°. Cette étape franchie, la suivante sera celle de la manipulation. Rares sont les appareils qui ne nécessitent pas d’ajustements au cours de leur utilisation. Mise au point, réglage du grossissement, et écartement des corps optiques dans le cas de jumelles. Ne laissez rien passer, car c’est là que vous appréhenderez le critère fondamental : la qualité mécanique de construction. Ensuite, il faudra tester, grandeur nature. L’essai est donc indispensable. Dans tous les cas, qu’il s’agisse de lunette de visée, de jumelles, de longue-vue, il faut adapter l’appareil à sa vue en utilisant la correction dioptrique. Dans le cas d’une lunette de visée, c’est voir le réticule très net. Dans le cas de jumelles, c’est pire, car nos deux yeux ne sont jamais parfaitement identiques. Le dernier point concerne la masse. Le verre optique est très lourd. Donc si vous avez en main un appareil trop léger, il est forcément fabriqué avec des matières de synthèse transparente, en substitut du verre… Enfin, le reste est du domaine du subjectif, car l’instrument doit être confortable durant l’observation, c’est fondamental…