Ce Picornaviridae, qui est à l’origine d’une maladie vésiculaire chez les porcs domestiques et les sangliers, a été détecté en Angleterre, dans plusieurs élevages. Le diagnostic a été confirmé par RT-PCR, à partir d’échantillons de vésicule. Les symptômes observés étaient des boiteries associées à des lésions vésiculaires, qui disparaissent rapidement, principalement chez les truies post-gestation. La présence du virus de façon asymptomatique a aussi été observée chez les jeunes sangliers, marcassins et bêtes rousses. Contrairement à la situation aux Etats-Unis, il n’y a pas eu de mortalité épidémique de nouveau-nés. La contamination peut survenir par contact direct ou de façon indirecte. Le séquençage du virus britannique a permis de déterminer qu’il s’agit d’un clade distinct de celui du virus américain, bien que les deux possèdent une origine commune. Aucun cas de transmission à l’Homme n’est connu à ce jour. Le principal problème avec la circulation de ce virus, est la similarité clinique avec la fièvre aphteuse, la stomatite vésiculeuse et la maladie vésiculaire des porcs (toutes trois notifiables à l’OIE et réglementée).