Des projections alarmantes

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement et l'OCDE indiquent que la production mondiale de plastique pourrait tripler d'ici 2060, portant la quantité de déchets plastiques dans les rivières et les océans à 300 millions de tonnes. Face à cette trajectoire, les espoirs reposent sur la session imminente à Genève, où une centaine de pays appellent à réduire la production et la consommation de plastiques primaires. La Chine, pivot de ces négociations, présente une position ambivalente, oscillant entre soutien à la réduction des plastiques et maintien d'un mandat officiel d'opposition au traité. Le Brésil, malgré ses hésitations actuelles, pourrait également influencer les débats par des changements potentiels de position. Seule l’adoption d'un traité robuste, axé sur la réduction de la production et la gestion efficace des déchets, sera déterminante pour éviter une catastrophe environnementale et sanitaire à grande échelle.