Très fréquentée par des randonneurs et des cavaliers, la forêt de Coat an Hay, principalement située dans les communes de Belle-Isle-en-Terre et Louargat, entre désormais dans les lieux portés par la « Stratégie Nationale Aires Protégées ». Partie intégrante des 10 % des zones forestières sous protection forte, la réserve biologique de Coat an Hay, gérée par l’Office National des Forêts a pour objectif de préserver les écosystèmes présents (forêt, tourbières), les espèces qu'ils abritent et de favoriser leur libre évolution naturelle. Les explications, présentées par Marie Dubois directrice régionale de l’ONF, ont passionné le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Hervé Berville, samedi dernier lors de l’inauguration. Il a déclaré : « Ce projet est l’aboutissement de deux ans de travail. On rend service à la nature et on lutte contre le réchauffement climatique... ». Dans chaque forêt gérée par l'ONF, les forestiers concilient la protection de la biodiversité, la production de bois, l’accueil du public et la prévention des risques naturels. C'est cet ensemble qui est appelé « gestion multifonctionnelle » des forêts publiques. Et comme dans certains cas, la richesse naturelle très élevée d'un site justifie le besoin d'une protection réglementaire renforcée et d'une gestion spécifique, c’est là qu’intervient la création de réserves biologiques. Spécifique aux forêts publiques, le statut de « réserve biologique » existe depuis les années 1950. En février 2023, le réseau national comptait près de 250 réserves, couvrant plus de 54 000 hectares dans les forêts de métropole et plus 86 000 hectares dans les départements d'Outre-mer.