- Calvados : la Vallée de la Touques et les Marais de la Dives, situés dans le Pays d’Auge, viennent d’obtenir le label « Territoires de faune sauvage ». Cette distinction, attribuée par la Fédération nationale des chasseurs, a été officiellement remise le 16 juin 2025. Le label récompense des territoires engagés dans une démarche de préservation de la biodiversité, tout en permettant la coexistence avec des activités humaines comme l’agriculture, la chasse ou encore le tourisme. Ce dispositif vise à mettre en valeur des espaces naturels où la faune sauvage peut évoluer dans des conditions favorables, grâce à des pratiques de gestion respectueuses des écosystèmes. La reconnaissance attribuée à la Vallée de la Touques et aux Marais de la Dives reflète la qualité de ces milieux, riches en espèces animales et végétales, mais aussi l’engagement des acteurs locaux dans une gestion durable de leur territoire. C’est une reconnaissance à la fois écologique et territoriale, qui souligne l’importance de maintenir un équilibre entre développement local et protection de la nature.
- Cantal : l’OFB a exprimé de vives inquiétudes concernant l'état préoccupant des cours d'eau du département. Depuis mai et jusqu'au mois d’octobre, des agents de l'OFB surveillent mensuellement 30 cours d'eau de référence, et cette surveillance vise à ajuster le niveau de vigilance sécheresse. Thierry Pantarotto, chef adjoint de l'OFB, explique que la sécheresse actuelle, combinée à une période caniculaire sans pluie depuis une dizaine de jours, affecte gravement les terrains environnants ainsi que les cours d'eau. Il alerte sur la prévision d'une situation critique le mois prochain si aucune pluie significative n'intervient.
- Charente-Maritime : les chasseurs se sont mobilisés avec détermination, lors du bras de fer entre la ministre Agnès Pannier-Runacher et la FNC de Willy Schraen. Leur coup d'éclat a été l'installation d'une banderole humoristique sur les murs emblématiques du fort Boyard, en dépit des restrictions interdisant l'accès à moins de 200 mètres de l'édifice. Cette banderole, qui arborait un slogan provocateur, incarnait leur résistance. Christophe Bouyer, président de la FDC, a salué cette initiative comme un acte de défense collective des intérêts des chasseurs, mettant en lumière les préoccupations partagées par toute la communauté. Au-delà de la simple contestation, les chasseurs revendiquent un rôle actif dans la gestion durable des ressources naturelles, soulignant leur contribution à la conservation des écosystèmes tout en maintenant des pratiques traditionnelles profondément ancrées dans leur culture.
- Creuse : trois agriculteurs de la Coordination rurale, dont le président, ont été jugés et condamnés pour leurs actions de protestation devant les bureaux de l’OFB à Guéret, en novembre 2024. Le tribunal a rendu son verdict le 2 juillet, infligeant des peines variées : l'un a écopé de deux mois de prison avec sursis, un autre d'une amende de 150 €, et le président de la CR23 de trois mois de sursis pour outrage envers un agent de l’OFB. Les dégradations commises à l’OFB n'ont pas été retenues contre eux, mais des indemnités ont été accordées à la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les dommages subis. Les condamnés envisagent de faire appel, exprimant leur détermination à contester le jugement et à défendre leurs actions comme une manifestation légitime de leur désespoir face aux politiques qui, selon eux, entravent leur profession et leur vie quotidienne.
- Doubs : le 14 juin 2025, deux cygnes sauvages ont été découverts dans une cage au domicile de deux adolescents à Ougney-Douvot, lors d’une perquisition menée par l’Office français de la biodiversité. Les jeunes avaient capturé les volatiles au bord d’une rivière de la vallée du Doubs, affirmant que l’un semblait blessé. Les oiseaux, encore jeunes, ont été confiés au centre Athénas pour y être soignés. Les deux mineurs encourent jusqu’à trois ans de prison et 150 000 € d’amende.
- Haute-Garonne : un « passe-faune » a été récemment mis en service au-dessus de canal de Saint-Martory, à Martres-Tolosane, pour favoriser la mobilité de la faune sauvage. Cette initiative répond à un problème longtemps sous-estimé des canaux artificiels, qui constituent des obstacles majeurs pour les animaux sauvages. Pour résoudre cette coupure écologique, la FDC 31 a conçu une passerelle en acier de 10 mètres de long et 1,80 mètre de large, recouverte de terre végétale pour imiter un terrain naturel continu, facilitant ainsi les déplacements des animaux. Depuis son installation en avril 2025, la passerelle a montré des résultats prometteurs, documentés par un suivi photographique automatisé débuté en juin. Ce succès repose sur l'engagement local, notamment des chasseurs qui ont contribué à sélectionner le meilleur emplacement. Le modèle de cette passerelle peu coûteuse est aisément reproductible et adaptable, offrant ainsi une solution flexible pour restaurer les corridors écologiques dans les zones rurales, sans perturber les activités humaines ou agricoles. Ce projet exemplaire illustre la collaboration réussie entre divers acteurs : Réseau31, la FDC, la FNC, l’OFB et des partenaires privés comme Cemex France.
- Gironde : le 1er juillet, Thibault Varenne a pris les rênes de la FDC 33, succédant ainsi à Henri Sabarot après ses vingt-huit années de service. La passation s'est déroulée au siège de Pachan à Ludon-Médoc, marquant la fin d'une époque pour Henri Sabarot, connu pour son engagement passionné en faveur de la chasse populaire et des traditions locales. Charismatique et dévoué, il a toujours défendu ardemment les valeurs ancestrales des territoires girondins, parcourant inlassablement le terrain pour promouvoir les intérêts de la communauté des chasseurs. Lors du conseil d'administration, Henri Sabarot a exprimé sa satisfaction du devoir accompli, soulignant l'importance de l'unité et de l'histoire commune qui ont renforcé la légitimité de la Fédération. « Je suis fier du chemin parcouru. Notre force, c’est notre union. Notre légitimité vient de notre ancrage, de notre histoire... » déclara-t-il, avant de laisser place à Thibault Varenne, désormais investi de la responsabilité de guider la FDC 33 dans les années à venir. Cette transition marque un tournant significatif pour la chasse en Gironde, où Thibault Varenne est appelé à poursuivre le travail de son prédécesseur, tout en adaptant les stratégies aux défis contemporains et aux attentes évolutives de la communauté des chasseurs.
- Isère : à Charantonnay, une nouvelle attaque de loup a bouleversé une famille d’agriculteurs installés près de la route du Barroz. Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, leur vache de trois ans, prénommée Tornade, a été violemment attaquée au cou. L’OFB a confirmé qu’il s’agissait bien d’une attaque de loup. Cette intrusion inquiétante survient un peu plus de deux mois après une première attaque survenue le 8 avril chez un autre éleveur du secteur, où un mouton avait été tué. Les éleveurs, choqués, concentrent désormais tous leurs efforts sur la survie de leur animal blessé. Ce nouvel événement ravive l’inquiétude dans le secteur.
- Loiret : la Fête de la Sange rendra cette année un hommage à Rodrigue Léveillé, décédé en mai dernier. Il était le responsable de la communication et un pilier essentiel de l’événement depuis plusieurs années. Lors de la réunion plénière en bord de Loire, ses parents, le coprésident de la fête et la trésorière générale, ont exprimé leur gratitude envers les nombreux soutiens reçus. Ils ont annoncé leur volonté de poursuivre l’organisation de la fête en mémoire de leur fils. Une minute de silence a été observée, et un arbre à son nom sera planté dans le parc du château. Mathieu Teixeira, coprésident, a ensuite présenté la 28e édition de la fête, prévue les 12, 13 et 14 septembre. C’est la Vendée qui sera mise à l’honneur, avec Pierre Dubreuil, directeur du château de Chambord, comme invité principal. Le programme comprendra plus de 160 exposants, deux concerts nocturnes, le festival international des trompes de chasse, ainsi que diverses animations autour de la pêche, de la chasse, un vide-greniers et une randonnée. pour assurer la continuité de la communication, Aurélie de Vitry a accepté de prendre le relais.
- Lozère : lors de son conseil d'administration, le 26 juin dernier à Florac, le Parc national des Cévennes a exprimé son opposition au projet du gouvernement visant à réduire d’un tiers le nombre de ses opérateurs publics. Ce projet impliquerait la fusion des parcs nationaux avec l’OFB, suscitant une vive inquiétude parmi les agents et les membres du Conseil d’administration. Laurent Bernard, représentant du personnel, a ouvert la séance devant une trentaine d’agents pour dénoncer ce projet. Il a souligné que cette réforme menacerait non seulement des postes, mais surtout l’ancrage territorial du parc. Selon lui, cette proximité est essentielle pour mener des actions concrètes aux côtés des acteurs locaux tels que les agriculteurs, chasseurs, forestiers, élus et associations environnementales. Les administrateurs ont adopté une motion, lue par le président Stéphan Maurin, s’opposant à toute fusion ou modification des statuts qui remettrait en cause cette gouvernance de proximité. Ils alertent sur les risques d’une recentralisation des décisions, qui irait à l’encontre des principes fondateurs du parc et affaiblirait la confiance entre l’État, les collectivités et les partenaires locaux.
- Meuse : considérant qu'elles sont légales et justifiées, le Tribunal administratif de Nancy a validé les mesures prises par le préfet de la Meuse, pour contrôler les dégâts causés par les sangliers. En 2024, ces dégâts ont atteint un record avec plus de 4 M€ de pertes sur près de 3 000 hectares, plaçant le département en tête au niveau national. La FDC 55 avait contesté, en urgence, plusieurs arrêtés préfectoraux, notamment ceux prolongeant le tir de destruction et ouvrant la chasse pour la saison 2025/2026. Cependant, le tribunal a rejeté cette demande le 1er juillet, affirmant que les arguments de la fédération ne remettaient pas en question la légalité des arrêtés. Les mesures approuvées incluent la prolongation du tir de destruction sans bracelet jusqu’à deux heures après le coucher du soleil, facilitant l'action des chasseurs sans bureaucratie excessive. Depuis mars 2025, environ 2 000 chasseurs ont bénéficié de 530 autorisations individuelles, contribuant à l'effarouchement des sangliers par leur présence régulière. Peu pratiquée, la chasse d’été est désormais encouragée comme complément aux battues, spécialement en période critique pour les cultures. Ces pratiques seront intégrées dans le prochain schéma départemental de gestion cynégétique pour une gestion plus flexible et efficace des populations de gibier.
- Nièvre : le week-end des 26 et 27 juillet 2025, Saint-Honoré-les-Bains accueillera la nouvelle édition du salon « Chasse et Nature en Bourgogne », un événement incontournable pour les passionnés de chasse, de nature et de terroir. Dès 10h le samedi (jusqu’à minuit) et à partir de 9h30 le dimanche (jusqu’à 19h), plus de 100 exposants professionnels de la chasse, artisans locaux, producteurs de la région accueilleront les visiteurs. Le week-end sera également rythmé par de nombreuses animations pour petits et grands : spectacles équestres, présentation des meutes de chiens courants, démonstrations de travail, trompes de chasse, concours de ferme sur sanglier où les meilleurs chiens spécialisés seront jugés. Point d’orgue de la journée du samedi : un grand feu d’artifice illuminera le ciel de Saint-Honoré-les-Bains dès la nuit arrivée. Le dimanche matin, la messe de Saint-Hubert, sera célébrée au son des trompes dans le parc thermal. Sur le salon, les visiteurs pourront profiter de stands de restauration et des buvettes pour déguster les spécialités locales dans une ambiance chaleureuse. Que vous soyez amateur de chasse, amoureux de la nature, curieux ou simplement en quête d’une sortie festive en famille, ce salon est l’occasion idéale de passer un moment authentique en pleine Bourgogne. Infos au 06 08 31 53 71 ou 06 76 21 95 25.
- Oise : Christophe Ellul, le compagnon d'Elisa Pilarski, sera jugé les 5 et 6 mars 2026 devant le Tribunal correctionnel de Soissons, pour homicide involontaire. Cette décision fait suite à l'incident tragique survenu en 2019 à Saint-Pierre-Aigle, où Elisa Pilarski a perdu la vie après avoir été mordue par Curtis, le chien dont Christophe Ellul est propriétaire. L'annonce du procès a été faite par le parquet de Soissons. Après une enquête approfondie, le magistrat instructeur a conclu que Christophe Ellul devait répondre de ses actes devant la justice, estimant sa responsabilité pénale dans la tragédie. Les investigations ont écarté d'autres pistes, y compris l'implication des chiens de chasse à courre, une hypothèse évoquée initialement par Ellul. Le procès devra clarifier plusieurs points, notamment comment Curtis a été introduit illégalement en France, pourquoi son propriétaire a laissé la garde de ce chien potentiellement dangereux à Elisa Pilarski ce jour-là, et quel rôle a joué le dressage du chien dans l'incident fatal. En vertu de la loi, Christophe Ellul risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et une amende pouvant atteindre 150 000 €. Il est important de souligner qu'il bénéficie de la présomption d'innocence jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie lors du procès.
- Orne : par une décision rendue le 27 juin, la Cour administrative d’Appel de Nantes a reconnu la responsabilité de l’État dans la mauvaise régulation des cervidés dans un massif forestier. Elle a donc condamné ce dernier à verser 58 000 € à un exploitant forestier, propriétaire de 650 hectares situés entre Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois, Beaufai et Saint-Pierre-des-Loges. En cause : un plan de chasse jugé insuffisant, incapable de contrôler une population de cervidés trop importante, responsable de la destruction de la végétation basse. Dès 2019, un expert notait que « la végétation basse est systématiquement et méthodiquement ravagée », empêchant tout renouvellement forestier. Les pertes ont été estimées à 106 000 € sur la période 2012-2021. Les propriétaires dénonçaient notamment la baisse des prélèvements autorisés, décision qui aurait aggravé le déséquilibre. La Cour relève que l’État n’a pas fourni de données précises justifiant ses choix, et n’a pris aucune mesure spécifique, malgré un bois fortement fréquenté, notamment par des biches matriarcales, connues pour s’installer durablement dans une zone. Ce n’est qu’en 2024 que le préfet a reconnu la nécessité de rétablir l’équilibre dans le massif forestier de Saint-Evroult, alors que les premières alertes des exploitants remontaient à 2013.
- Somme : deux incidents récents ont mis en lumière une série d'attaques mystérieuses contre des animaux à Barly. Un éleveur a signalé que trois de ses veaux avaient été retrouvés dépecés, le 11 mai et le 12 juin 2025. L'OFB a été sollicité et a effectué plusieurs prélèvements sur les lieux des incidents. Cependant, malgré les indices recueillis, l'identification du prédateur reste en suspens, en attendant le résultat des analyses génétiques. La préfecture de la Somme a indiqué que, pour l'instant, les dommages subis sont qualifiés « indéterminés », et aucune confirmation définitive d'une attaque de loup n'a été établie.
- Vosges : face aux températures élevées de l’été, la FDC appelle à la plus grande vigilance en matière de risque incendie en forêt. Actuellement, le département affiche différents niveaux de danger : « faible » ; « léger » ; « modéré » ; « sévère » (chasse interdite de 13h à 22h) ; « très sévère » (chasse interdite) ; Exceptionnel (chasse interdite). La situation pouvant évoluer rapidement, il est donc essentiel de suivre régulièrement la carte officielle des mesures de protection contre les incendies de forêts, seule référence valable pour évaluer le risque. L’interdiction en cas de passage au niveau « sévère » concerne uniquement la chasse en forêt et à moins de 200 mètres des lisières. La FDC rappelle aussi le rôle des chasseurs en tant que sentinelles du territoire. En cas d’observation suspecte (fumée, départ de feu), il est impératif d’alerter immédiatement les secours : le 18 pour les sapeurs-pompiers ; le 114 pour les urgences (personnes sourdes, malentendantes ou aveugles, accessible par SMS, internet ou application) : le 112 (numéro d’urgence européen).
- Hauts de Seine : L'ONF et le département des Hauts-de-Seine ont uni leur volonté pour restaurer l'étang de Saint-Cucufa, un petit joyau au cœur de la forêt domaniale de La Malmaison. Ce projet vise à préserver cet écosystème fragile tout en améliorant l'accueil du public. Les récents aménagements ont métamorphosé le pourtour de l'étang. Une passerelle en bois a été érigée au-dessus de la queue de l'étang, offrant une nouvelle perspective et facilitant l'accès entre les rives. La signalétique a été repensée pour une meilleure lisibilité, harmonisée avec l'environnement forestier. Quatre pupitres pédagogiques ont été installés, encourageant les visiteurs à explorer les richesses naturelles des berges et des eaux environnantes. Un chantier de curage débutera le 8 septembre prochain. Il vise à restaurer l'équilibre écologique en éliminant les sédiments accumulés, responsables de perturbations importantes. Ce chantier s'inscrit dans une stratégie globale de préservation environnementale, soulignant la synergie entre l'ONF et le département des Hauts-de-Seine.
A l’étranger :
- Etats-Unis : dans le parc national de Yellowstone, un bison a fait une chute mortelle dans la célèbre source chaude de Grand Prismatic Spring. Malheureusement, l'animal n'a pas réussi à s'extraire des eaux bouillantes et a péri sous les regards horrifiés des touristes. Des témoins ont décrit comment le bison avait d'abord pénétré dans une partie peu profonde de la source, puis était revenu avant de se retrouver piégé plus profondément. Selon Michael Poland, scientifique en charge de l'observatoire du volcan de Yellowstone, la température de l'eau peut atteindre jusqu'à 93 degrés Celsius, rendant toute échappatoire impossible pour l'animal.
- Japon : un incident inhabituel a entraîné, le jeudi 26 juin, la fermeture temporaire de l’aéroport de Yamagata, dans le nord du Japon. Un ours errant a été aperçu tôt le matin sur la piste, provoquant des retards pour quatre vols. Malgré une tentative du personnel pour l’éloigner, l’animal est revenu sur la piste vers midi, ce qui déclenché la fermeture complète de l’aéroport. Des chasseurs ont été mobilisés pour poser un piège, tandis que des policiers encerclaient les lieux afin d’éviter toute fuite de l’animal. Au Japon, les rencontres entre humains et ours sont en forte hausse, et durant les douze derniers mois, ce sont 219 personnes qui ont été attaqués par des plantigrades, dont six mortellement. Face à cette recrudescence, les autorités japonaises renforcent leurs dispositifs de sécurité autour des zones sensibles, mais cela ne suffit pas toujours à stopper ces animaux.
- Sénégal : un éléphant de forêt africaine (Loxodonta cyclotis), une espèce que l’on croyait disparue du Sénégal, a été filmé dans le parc national du Niokolo-Koba, au sud-est du pays. Les images proviennent d’une caméra-piège installée par l’ONG Panthera, dans le cadre de ses activités de suivi écologique. L’animal, une femelle suitée, pourrait bien être l’un des derniers représentants de son espèce sur le territoire sénégalais. Une découverte qualifiée de « symbolique et alarmante » par les experts. L’information a été relayée par The Wildlife Society, une organisation scientifique américaine fondée en 1937, engagée dans la préservation de la faune et de ses habitats. Autrefois présents dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, les éléphants de forêt ont vu leur population s’effondrer sous l’effet du braconnage et de la destruction de leur habitat. L’apparition de ce « fantôme » du Niokolo-Koba relance les espoirs d’un éventuel retour, mais souligne surtout l’urgence d’une action de conservation coordonnée.