- Dordogne : en 2023, la FDC a défié les critiques en acquérant et en transformant l'ancien village de vacances « Le Brantôme », devenu le « Domaine du Bûcher » à Château-l’Évêque. Abandonné depuis des années, ce site de 180 hectares, majoritairement boisé, a été métamorphosé en un modèle de gestion intégrée, axé sur la biodiversité et l'éducation à la nature. Initialement controversé comme un projet cynégétique déguisé, le domaine s'est révélé être un exemple de gestion durable. La FDC 24 s'est engagée dans un programme rigoureux de suivi écologique avec la Fédération Régionale des Chasseurs de Nouvelle-Aquitaine et Synapse Conseil. Ce suivi, lancé en janvier 2025, vise à inventorier la faune sur quatre saisons, incluant oiseaux, mammifères, amphibiens, reptiles, et insectes, pour mieux protéger les habitats sensibles et planifier une gestion écologique appropriée. Le domaine, sécurisé contre les intrusions motorisées, mais ouvert au public, envisage de réhabiliter des bâtiments pour des formations, des activités éducatives, et éventuellement un parcours cynégétique en plein air. Ce projet, sans artificialisation ni bétonnage, redonne vie à un espace rural abandonné, tout en utilisant la chasse comme outil de régulation et d'observation, intégré harmonieusement dans le plan de gestion.
- Gard : découvrez les mystères des mouflons lors d'une immersion naturelle. Chaque mardi à 17h15 en juillet, et 16h45 en août, explorez les pentes majestueuses du Mont Aigoual en compagnie d'accompagnateurs expérimentés. Avant d'entreprendre l’aventure, il est fait une présentation des mouflons et leur histoire dans le massif. Puis, munis de jumelles et de matériel photo, vous aurez l'opportunité de photographier et filmer ces animaux dans leur environnement naturel. La sortie, d'une durée de 2h30 à 3h, combine une balade enrichissante avec une session informative en salle. Accessible dès 7 ans, cette expérience en petit groupe (de 10 à 15 personnes) promet une observation de qualité. Prévoir des vêtements adaptés à la montagne, ainsi qu'un en-cas pour la pause en soirée. Étiquetée « Esprit Parc », cette sortie est organisée par le Parc National des Cévennes, l'Office de Tourisme Mont-Aigoual Causses Cévennes, en collaboration avec la FDC du Gard et le Parc national des Cévennes. Pour vous inscrire, contactez l'Office de Tourisme au 04 67 82 64 67. A noter que les chiens ne sont pas autorisés.
- Loiret : propriétaire d'un domaine, Olivier Bouygues a été placé en garde à vue le 9 juillet, en compagnie de trois autres personnes, soupçonnées d'avoir détruit des oiseaux d'espèces protégées. Cette mesure fait suite à une perquisition effectuée le 4 juin dans sa propriété de Fontenaille. L'enquête, ouverte pour destruction d'espèces protégées en bande organisée, découle de la découverte de cadavres de cormorans, buses et aigrettes. Ces animaux auraient été tués pour protéger les perdrix et faisans présents sur le domaine. De plus, les enquêteurs ont constaté un enclos de chasse contenant des sangliers, suggérant un élevage potentiellement clandestin en raison de la densité inhabituelle des animaux. Bien qu'Olivier Bouygues n'ait pas été présent lors de la perquisition initiale, il s'est rendu volontairement à sa convocation à la gendarmerie. Le jugement aura lieu en mars 2026.
- Lozère : la ville de Mende a lancé une campagne de stérilisation des chats errants afin de limiter leur prolifération et d'assurer leur bien-être. Cette opération, menée en collaboration avec des associations de protection animale, vise à capturer et stériliser environ 80 chats vivant en liberté sur le territoire communal. Ces interventions, réalisées par des vétérinaires partenaires, permettent de contrôler la population féline sans recourir à l’euthanasie. Une fois stérilisés, identifiés et soignés, les animaux sont relâchés sur leur site de capture, conformément à la réglementation en vigueur. La stérilisation permet d’éviter les nuisances liées à la surpopulation (miaulements, marquages, bagarres) et contribue à protéger les espèces locales que ces chats peuvent chasser. La municipalité appelle les habitants à coopérer, notamment en signalant les colonies de chats errants repérées dans les quartiers. Il est également recommandé de ne pas nourrir les animaux en dehors des lieux définis, afin de faciliter leur capture par les agents habilités.
- Orne : à Saint-Clair-de-Halouze, huit agriculteurs et agricultrices, venus notamment de la Mayenne, ont participé à une formation dédiée à la préservation des zones humides et bocagères. Organisée par le Syndicat départemental de l’eau de l’Orne (SDE 61), les Collines normandes et le Conservatoire des Espaces Naturels de Normandie, cette demi-journée visait à sensibiliser les professionnels du monde agricole à la richesse de leur environnement naturel. En salle, les participants ont découvert les fonctions essentielles des zones humides : régulation du cycle de l’eau, stockage et filtration des eaux de pluie, capture du carbone, maintien des débits en période sèche et rôle crucial en tant que réservoir de biodiversité. Ces espaces offrent également des ressources agricoles précieuses, comme le fourrage. La seconde partie s’est déroulée sur le terrain, dans une prairie humide. Bottes aux pieds, les agriculteurs ont observé la flore locale, échangé sur les intérêts écologiques et fourragers de ces milieux et identifié des leviers d’action pour une gestion durable. Marine Vinot et Jean Le Maguet, du SDE 61, ont souligné l’importance de la collaboration entre agriculteurs, gestionnaires de l’eau et acteurs de l’environnement. Cette formation constitue une étape concrète pour concilier agriculture et préservation des ressources naturelles.
- Hautes-Pyrénées : la mort de sept chevaux en moins d'un mois suscite un débat passionné. Un éleveur affirme que ces attaques, survenues près du lac d'Estaing, sont attribuables à un ours, une affirmation non encore validée par les autorités. La première série d'attaques, le 9 juin, a causé la perte de trois juments et un poulain. La suivante, le 4 juillet, causait la mort de trois juments supplémentaires. Malgré les observations, les agents de l'État n'ont pas confirmé la prédation par l'ours, classant les rapports comme « prédation indéterminée » en attendant les résultats des analyses. Les méthodesactuelles recommandées par l'État incluent une présence humaine accrue, le regroupement nocturne des troupeaux dans des enclos électrifiés et l'usage de chiens de protection. Cependant, l'efficacité à long terme de ces mesures est débattue, certains affirmant que les ours s'adaptent avec le temps. Rappelons que la population d'ours bruns dans les Pyrénées est désormais supérieure à cent individus, et que ces problèmes ne vont que croitre...
- Haut-Rhin : C’est au domaine du Bollenberg, à Westhalten, que les responsables d’associations de chasseurs de grand gibier des départements du Grand-Est se sont retrouvés pour leur traditionnel rendez-vous annuel. Invités par l’ANCGG à conduire une réflexion sur la problématique de la baisse des effectifs de chasseurs, ils ont longuement échangé à partir d’un montage PPS présenté par Christian Vikor assisté d’Alain Hespel, tous deux nouveaux administrateurs de l’ANCGG. Au fil des interventions, on pourra notamment retenir que : - la diminution est beaucoup plus importante chez les chasseurs de petit gibier que chez les chasseurs de grand gibier et qu’il convient de distinguer les deux ; - l’adaptation des modes de chasse, et des jours de chasse, semble indispensables au regard des attentes des jeunes et nouveaux chasseurs, et des contraintes de la vie active et familiale. Dans un second temps, la journée a été principalement consacrée à des échanges d’information sur les thèmes nationaux qui sont déclinés au niveau des départements : brevet grand gibier, formation au tir, à l’équilibre forêt-gibier, à la chasse individuelle, ainsi que sur le fonctionnement administratif en liaison avec les structures nationales. Parmi les participants, on pouvait encore remarquer la présence de nouvelles têtes, jeunes pour la plupart, et féminines aussi, laissant entrevoir un engagement associatif réconfortant quant à l’avenir des associations de chasseurs de grand gibier de la région. (J-M.T.) (à droite : Lionel Peraud, président de l’ADCGG du Haut-Rhin).
- Rhône : deux classes de CM2 ont récemment eu l’opportunité de découvrir l’observatoire des chasseurs, un site unique dédié à la vision et à la sensibilisation à l’environnement. Ce lieu, niché en pleine nature, a été le point de départ d’échanges enrichissants entre les élèves, leurs enseignants et les membres de l’Amicale Chasse, autour des thématiques de la biodiversité, de la gestion des espaces naturels et du rôle des chasseurs dans la préservation des écosystèmes. À la mi-avril, une dizaine d’adhérents de l’Amicale Chasse avaient entrepris la construction de cet observatoire sur un terrain offrant une vue imprenable sur la vallée, aux abords de l’impasse de la Roche. Bénéficiant de conditions météorologiques particulièrement clémentes, les membres de l’association, épaulés par quelques amis bénévoles, ont pu mener à bien les travaux en seulement quelques semaines. L’observatoire, réalisé en bois local, s’intègre parfaitement dans le paysage. Il a été pensé pour permettre une observation discrète de la faune, notamment des oiseaux, chevreuils et autres espèces emblématiques de la région. L’accueil des scolaires s’inscrit dans une démarche éducative, visant à sensibiliser les plus jeunes à la richesse de la nature qui les entoure, tout en valorisant les actions concrètes des chasseurs en faveur de l’environnement.
- Haute-Saône : la FDC a réagi à un article paru le 4 juin 2025, sur le retour du lynx dans le massif sous-vosgien. Si la présence du prédateur est avérée, elle ne semble pas inquiéter la FDC70, qui affirme qu’aucun lien direct n’a pu être établi entre la présence du lynx, et la variation des effectifs de chamois. L’espèce fait d’ailleurs l’objet de comptages annuels en avril, dans le cadre de protocoles scientifiques validés par l’OFB, dans un travail conjoint avec les FDC des Vosges, du Haut-Rhin et du Territoire de Belfort. La préoccupation principale concerne plutôt le chevreuil, dont les populations sont en déclin dans plusieurs régions, sans explication claire à ce stade. Des mortalités récurrentes ont été signalées par les chasseurs, qui constatent une baisse sur le terrain. Tous les cadavres récupérés sont transmis au laboratoire vétérinaire de Vesoul pour analyse. Le changement climatique, qui pourrait affecter la reproduction ou l’alimentation de l’espèce, fait partie des pistes envisagées.
- Yvelines : à quelques kilomètres de Paris, au cœur du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, une meute de loups canadiens a été installée dans un enclos de... un hectare. Présentée comme une opportunité unique de « découvrir la vraie nature du loup », cette initiative masque en réalité une forme d’enfermement incompatible avec la nature profonde de cet animal. Le loup est un grand voyageur, dont le territoire, à l’état sauvage, peut s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres carrés. L’enfermer dans un espace de 10 000 m², l’équivalent d’un terrain de foot, revient à réduire sa vie à une vitrine, sous prétexte d’éducation. Derrière les promesses d’immersion, de « repas commentés » et de « nuit sous les étoiles », se cache une forme de mise en scène de la nature à des fins de divertissement. Cette captivité trahit le message même que ses initiateurs prétendent transmettre : le respect de la vie sauvage...
A l’étranger
- Belgique : la poudrerie d’Engis-Clermont, active depuis 1850, s’apprête à franchir un nouveau cap. Le groupe français Eurenco, propriétaire du site, y investit 86 millions d’€ pour construire ou rénover quinze bâtiments. Cet ambitieux projet vise à doubler la capacité de production de poudres propulsives, utilisées dans les munitions civiles (chasse, tir sportif) et militaires, en réponse à une demande croissante sur les marchés. La cérémonie de lancement a eu lieu le 4 juillet à Clermont-sous-Huy, marquée par la pose symbolique d’un bloc de béton. Des engins de chantier sont déjà à l’œuvre pour préparer l’implantation de nouvelles lignes de production. À terme, l’effectif passera de 120 à 240 emplois, une excellente nouvelle pour la région. Le site fournit notamment le groupe FN Browning Herstal. Un contrat récemment signé entre les deux entités garantit la sécurité d’approvisionnement en poudres pour la fabrication de munitions, un partenariat stratégique salué par les deux PDG, Thierry Francou (Eurenco) et Julien Compère (FN Herstal). Présent lors de la visite, le ministre wallon de l’Économie, Pierre-Yves Jeholet, a souligné l’importance de cet investissement pour la souveraineté industrielle et la relance économique régionale. Les carnets de commandes sont pleins jusqu’en 2032, assurant la pérennité du site. Eurenco prévoit de fêter, en 2026, les 175 ans de la poudrerie, dont l’avenir s’annonce plus solide que jamais.
- Etats-Unis : des caméras placées près du mur séparant les États-Unis du Mexique, ont permis de documenter son impact sur la faune locale. Une équipe de chercheurs a installé 85 caméras à détection de mouvement sur près de 100 kilomètres, capturant plus de 21 000 séquences sur deux ans. L’étude révèle que le mur, bien plus qu’un symbole politique, agit comme une barrière physique fragmentant l’un des écosystèmes les plus riches d’Amérique du Nord. Les vidéos montrent la présence de nombreuses espèces, parfois rares ou menacées, comme les jaguars, ocelots, ours noirs, pumas, lynx, cerfs, castors et coyotes. Cependant, les images révèlent que les grands mammifères évitent clairement les abords du mur, et que cette infrastructure agit comme un obstacle majeur, limitant les déplacements et l’accès aux ressources essentielles.
- Pakistan : à Lahore, métropole de 13 millions d’habitants située à l’est du Pakistan, un lion domestiqué a semé la panique, jeudi dernier. L’animal s’était échappé de sa résidence en bondissant par-dessus un mur, comme le montrent les images de vidéosurveillance diffusées par la police. Une femme, qui rentrait chez elle les bras chargés de courses, a été prise en chasse par le fauve dans une rue animée. Le lion l’a rattrapée et projetée violemment au sol. Le mari de la victime, témoin de la scène, a rapporté que l’animal s’en était ensuite pris à leurs deux enfants, âgés de cinq et sept ans. Il leur a griffé le visage et les bras avant d’être maîtrisé. Les trois victimes ont été transportées à l’hôpital. Par chance, elles ne souffrent que de blessures légères. Plus choquant encore, selon le père de famille, les propriétaires du lion seraient restés à observer la scène sans intervenir, allant jusqu’à se divertir de l’agression. La police a confirmé avoir arrêté trois hommes en lien avec cette affaire.
- République Tchèque : non, on ne rêve pas... Voilà la narration d’un feu de matières plastiques que l’on pouvait lire sur le site Euronews la semaine dernière. Ça fait peur effectivement : « Les pompiers ont lutté lundi contre un gigantesque incendie dans une décharge de plastique en République tchèque, incitant les autorités à émettre une alerte de niveau 2, et à mettre en place une vaste opération de lutte contre les incendies, selon les médias locaux. Plusieurs pompiers ont été blessés. L'incendie dans le village de Rynholec, dans la partie centrale de la région de Bohême de la République tchèque, a couvert une superficie d'au moins 450 mètres carrés avec des flammes atteignant jusqu'à cinq mètres de haut. Quelque 250 pompiers et plus de 100 équipements ont été dépêchés sur les lieux pour lutter contre le feu qui se propageait rapidement et brûlait des déchets plastiques en vrac. Quatorze pompiers ont été soignés pour les effets de la surchauffe, et un autre pour des brûlures. L'objectif des pompiers, mardi matin, était d'empêcher le feu de se propager à une autre partie de la décharge. Mais la tâche a été rendue difficile en raison de la chaleur extrême dégagée par le brasier, qui fait que l'eau s'évapore avant même de toucher les flammes, a indiqué un porte-parole des pompiers. Selon les autorités, la situation reste grave ».
- Roumanie : un motard a trouvé la mort après avoir été attaqué par un ours, malgré son casque et son équipement de protection. L'incident s’est produit sur la célèbre route de montagne Transfăgărășan, l’un des lieux les plus touristiques du pays. Selon la BBC, la victime se serait arrêtée à proximité d’un panneau avertissant de ne pas nourrir les ours. Peu après, il aurait été entraîné par l’animal au fond d’un ravin, où son corps a été retrouvé, 80 mètres plus bas. Le chef du service de secours en montagne du comté d’Arges, Ion Sanduloiu, a décrit des blessures « extrêmement graves » et précisé que l’homme était déjà décédé à l’arrivée des secours. L’ours responsable de l’attaque a été localisé, mais n’a pas encore été euthanasié pour le moment, l’enquête étant toujours en cours. La Roumanie abrite entre 10 400 et 12 800 ours bruns, soit la plus grande population de l’Union européenne.
- Suisse : une école unique en son genre forme des adultes à « faire peur au loup ». Cette formation vise à protéger à la fois les troupeaux et les loups eux-mêmes, en limitant les conflits avec les éleveurs. En mai, le journal Le Temps a assisté à l'une de ces sessions, organisée par l’Organisation pour la protection des alpages (Oppal), fondée en 2020. Lors d’un exercice, les participants analysent une vidéo filmée avec des jumelles thermiques : un loup circule aux abords d’un alpage jurassien, franchit une barrière, s’arrête, puis observe un troupeau de bovins pendant cinq minutes avant de repartir. « Que vous évoquent ces images ? » demande le directeur d’Oppal, aux futurs bénévoles, puis il leur enseigne l'utilisation du matériel de surveillance nocturne et les bons réflexes à adopter. « Il faut agir vite : faire comprendre au loup que l’humain représente un danger. L’objectif n’est pas de blesser l’animal, mais de l’inciter à éviter les zones d’élevage » déclare le formateur. Grâce à cette approche proactive, Oppal espère réduire les attaques tout en évitant les abattages systématiques. Le rêve continue...
- Thaïlande : un garçon de huit ans, élevé dans l’isolement au sein d’une meute de chiens, a été secouru dans la province d’Uttaradit, au nord de la Thaïlande. Abandonné affectivement par sa famille, il ne savait ni lire ni parler, et ne communiquait qu’en aboyant. Les autorités l’ont retrouvé le 30 juin, dans une cabane délabrée, grâce à l’alerte d’un directeur d’école ayant contacté une militante des droits de l’enfant. Sur place, la police a découvert l’enfant vivant avec sa mère de 46 ans et son frère de 23 ans. Tous deux ont été testés positifs à la drogue et poursuivis pour usage de stupéfiants. Le garçon n’avait reçu aucune éducation, ni interaction sociale normale. L’enfant n’aurait été conduit à l’école qu’une seule fois, uniquement pour que sa mère puisse bénéficier des aides financières de l’État, avant d’être enfermé à nouveau à la maison. Il a été pris en charge par les services sociaux, qui vont travailler à sa réhabilitation physique et psychologique.
- Tunisie : les éperviers capturés au cours de la saison de chasse, pour la pratique ancestrale de la fauconnerie, dans le gouvernorat de Nabeul, ont été relâchés, après avoir été bagués. Ce protocole inclut également l'établissement d'une base de données dédiée, qui permettra de surveiller et de contrôler ces oiseaux avec précision. La Direction générale des forêts a annoncé cette initiative samedi dernier, soulignant qu'elle s'inscrit pleinement dans l'application du code forestier et de l'arrêté annuel régissant la saison de chasse. Cette démarche vise à garantir la conservation des espèces, tout en soutenant les pratiques traditionnelles de fauconnerie, fortement ancrées dans la culture locale. L'opération de libération des éperviers a été menée conjointement par la Fédération nationale des chasseurs de Tunisie, l'association des fauconniers, l'Association tunisienne de la vie sauvage (ATVS), ainsi que les agents forestiers. Chaque étape du processus a été minutieusement orchestrée pour assurer le bien-être des oiseaux et leur adaptation réussie à leur environnement naturel après leur période de captivité.
- Vietnam : la coopérative Xuyen Son, située à Cam Hung (Ha Tinh), a lancé en avril dernier un ambitieux projet d’élevage de cerfs, mobilisant près de 5 milliards de dôngs (un milliard de dollars). Sur une surface réduite de 2000 m², elle a démarré avec une cinquantaine de cerfs, aujourd’hui portés à près de 100. Ce modèle repose sur l’application rigoureuse des sciences et technologies agricoles, avec une attention particulière portée à la nutrition, l’hygiène et la prévention des maladies. Les cerfs bénéficient d’une alimentation équilibrée à base de fourrages verts (herbe à éléphant, maïs…), complétée par des aliments concentrés riches en protéines et minéraux. Les soins sont adaptés à chaque stade de développement. Grâce à cet encadrement scientifique, 10 cerfs ont produit des bois de qualité exceptionnelle (plus de 1,4 kg en moyenne par paire), générant déjà 130 millions de dôngs de revenus. La ferme est conçue pour optimiser le bien-être animal : enclos aérés, sols propres, zones séparées, surveillance rigoureuse. Un protocole de vaccination et de prévention permet de minimiser les risques sanitaires. À l’avenir, la coopérative prévoit d’atteindre 140 cerfs et d’étendre son activité à l’écotourisme.
- Zambie : le jeudi 3 juillet, une attaque tragique s’est produite dans le parc national de South Luangwa, en Zambie. Deux femmes, une Britannique de 68 ans, et une Néo-Zélandaise de 67 ans, ont été tuées sur le coup par un éléphant, alors qu’elles participaient à un safari à pied. Selon l’agence Associated Press, l’animal était une femelle, probablement rendue agressive en raison d’un sentiment de menace, notamment pour protéger son petit. Les guides qui accompagnaient les touristes ont tenté de repousser l’éléphant en lui tirant dessus, sans succès. L’éléphant a poursuivi sa charge, fauchant les deux femmes sous les yeux impuissants du personnel. Les autorités locales ont confirmé que l’animal a été blessé, mais que les deux victimes sont mortes sur place. La Zambie, pays d’Afrique australe réputé pour ses parcs nationaux riches en faune sauvage, connaît régulièrement ce type d’incidents. En 2024, deux femmes avaient déjà perdu la vie dans une attaque similaire alors qu’elles se trouvaient dans un véhicule de safari. Ce drame soulève à nouveau la question de la sécurité lors des activités touristiques en milieu sauvage.