A Caubous, en Haute-Garonne, le maire Joël Aspect a reçu dans sa commune la sénatrice Maryse Carrère accompagnée de son suppléant Pierre Abadie, Alain Benazet, président national de la FACCC (Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants), Daniel Roques, président national honoraire et Jean-Paul Castex, président départemental. Le but de cette rencontre était bien évidemment de parler chasse, mais aussi de chiens courants et de leur entrainement en parc. Pour mettre en œuvre cette technique bien précise, la commune possède, depuis une vingtaine d’années, un parc clos destiné à ces entraînements et à l’éducation des chiens. Deux sujets ont été abordés : la loi « engrillagement » dont le but est de rétablir les continuités écologiques, pour permettre le libre déplacement des animaux dans la nature. Bien, mais dans ces parcs d’entrainement, il convient justement de les fermer hermétiquement afin que des animaux vivant à l’extérieur ne puissent rentrer, rendant ainsi impossible le travail des chiens. Des exceptions dans ce sens ont été prévues par le législateur. Toutefois, les chasseurs craignent que les décrets d’applications dénaturent la loi et ces exceptions… Aussi, ont-ils demandé à la sénatrice de veiller à leur bonne rédaction. Seconde demande : l’inscription de la chasse aux chiens courants au patrimoine immatériel de l’Unesco, au même titre que la fauconnerie qui y figure déjà. En effet, cette chasse relève d’une relation très étroite entre chasseurs et chiens. Pratiquée pour le chien dans l’immense majorité des cas, elle est révélatrice d’un mode de vie symbolique de la ruralité. Bien consciente des enjeux, la sénatrice Maryse Carrère s’est engagée en faveur de ces deux requêtes de la FACCC.
alabillebaude
La chasse... demain !