La Fondation Brigitte Bardot, dont elle était toujours présidente, reste l’un des legs les plus tangibles et durables de son engagement. Créée pour « protéger les animaux grâce à des actions de terrain, des campagnes juridiques et l’accueil en refuges », elle compte parmi les organisations les plus visibles en France dans ce domaine. Cependant, l’institution a connu des tensions internes ces dernières années. Des informations médiatiques ont évoqué une période de crise en 2025, avec des départs de collaborateurs et des désaccords autour de la direction générale actuelle, reflétant des défis organisationnels au sein de la fondation. À la tête de la Fondation depuis sa création, Bardot n’avait pas clairement désigné de successeur officiel. En 2018, elle avait indiqué qu’« aucune personne ne succèderait à Brigitte Bardot à la tête de sa fondation », soulignant son intention de préserver sa vision unique et personnelle de l’engagement animalier. La question de la succession est ainsi au cœur des discussions aujourd’hui : la fondation, bien qu’animée par des équipes opérationnelles et des dirigeants en place, doit désormais envisager une transition stable pour poursuivre son action sans son inspiratrice historique. L’héritage de Bardot dépasse les frontières du cinéma et de la simple célébrité. Il s’inscrit dans une véritable transformation de l’attention portée aux animaux dans la société française. Sa fondation, forte d’années de campagnes et de mobilisations, reste un acteur de ce combat. L’avenir de cette structure dépendra désormais de sa capacité à structurer une gouvernance pérenne tout en restant fidèle à l’esprit qui animait sa fondatrice.