Sur le terrain, des équipes spécialisées déterminent la zone de départ du feu, collectant des indices en collaboration avec pompiers et forestiers. Dans certains cas, des chiens détecteurs de produits chimiques interviennent sur de vastes zones, permettant de cibler plus efficacement les prélèvements. Une fois au laboratoire, ces derniers font l’objet d’examens pouvant durer de quelques heures à plusieurs jours. Le rapport final détaille les analyses, les substances détectées et leur possible rôle dans l’embrasement, afin d’orienter les suites judiciaires. Si un produit suspect est identifié, il faut en déterminer la nature, sa légitimité sur le site et son lien potentiel avec l’incendie. L’activité de ce service est soutenue, avec des centaines de dossiers annuels, dont une large majorité liée aux incendies. Bien que la plupart des feux soient d’origine humaine, seule une partie résulte d’actes délibérés, les autres étant liés à la négligence. Ce travail méticuleux permet ainsi de faire la lumière sur des événements où chaque trace chimique peut devenir une preuve déterminante.