Aujourd’hui lundi, en fin de matinée, Monique Barbut ministre de la Transition écologique, recevra Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, pour aborder les enjeux liés à la gestion durable de la faune et des habitats naturels. Il s’agit de la première rencontre entre la ministre récemment nommée, et le président des chasseurs, marquant un moment clé dans le dialogue entre le monde cynégétique et les acteurs de la protection de l’environnement. Cette réunion se déroulera en présence de Matthieu Lefèvre, ministre délégué chargé de la Transition écologique. Monique Barbut, ancienne dirigeante du WWF France apporte un profil atypique pour ce poste : son expérience dans les ONG environnementales et sur la scène internationale lui confère une expertise solide sur la biodiversité, les négociations climatiques et la gestion durable des territoires. Cette expérience pourrait favoriser un climat constructif et la recherche de synergies entre la chasse et la protection de la nature. Pour Willy Schraen, l’entretien constitue une opportunité de présenter les pratiques de chasse responsables et de discuter de leur articulation avec les politiques environnementales. Les échanges devraient aborder plusieurs axes : la réglementation, la conservation des espèces et des habitats menacés, et la cohabitation entre chasseurs, agriculteurs et acteurs de la biodiversité. L’évaluation des initiatives existantes et la promotion de programmes de sensibilisation à la préservation de la nature devraient également figurer au cœur des discussions. À moyen terme, cet entretien pourrait avoir des retombées concrètes et stratégiques. Symboliquement et concrètement, cette rencontre marque un tournant : la ministre Monique Barbut, forte de son expérience au WWF, engage pour la première fois un dialogue officiel avec Willy Schraen, et les deux parties disposent d’une occasion unique pour poser les bases d’une collaboration durable. Si elle se traduit par des initiatives concrètes, cette première rencontre pourrait devenir un modèle de coopération entre pratiques cynégétiques et préservation de la biodiversité, au service d’une gestion responsable des territoires et des écosystèmes.