Aujourd’hui, Gérard Larcher s’inquiète d’un constat : dans de nombreux territoires, le petit gibier a quasiment disparu. Les causes sont multiples : évolution des pratiques agricoles, intensification de l’aménagement des espaces, raréfaction des habitats naturels. Or, pour lui, la chasse de demain ne pourra s’épanouir que si les chasseurs acceptent de relever ce défi : réinvestir leur énergie dans la sauvegarde et la renaissance du petit gibier. C’est donc un appel qu’il adresse directement au monde cynégétique : redécouvrir le petit gibier et lui redonner toute sa place. Par la gestion des habitats, les réintroductions raisonnées, la protection des couverts et des zones de reproduction, il est possible de recréer les conditions d’un équilibre durable. Larcher ne se contente pas de défendre une pratique : il invite à bâtir un projet collectif, où chaque chasseur devient aussi un acteur de la biodiversité et de la transmission d’un héritage vivant. A travers cet engagement, Gérard Larcher incarne une vision claire : la chasse de demain ne peut pas se résumer à une confrontation entre pro et anti-chasse. Elle doit se définir comme une responsabilité partagée, où les passionnés s’engagent à protéger et restaurer les espèces qu’ils aiment. Le petit gibier, si souvent négligé, peut redevenir le symbole de cette réconciliation entre traditions et avenir. Ainsi, au-delà de ses fonctions institutionnelles, Gérard Larcher souhaite rappeler que la chasse n’est pas qu’une activité : c’est un art de vivre, un lien social et une mission de conservation. Pour lui, c’est en redonnant vie au petit gibier que la chasse retrouvera tout son sens dans le monde contemporain.
Président du Sénat, Gérard Larcher un homme de convictions au service de la chasse de demain
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Président du Sénat, Gérard Larcher un homme de convictions au service de la chasse de demain