- Doubs : une scène insolite s’est déroulée mercredi dernier dans le secteur de Pontarlier. Un bovin, destiné à l’abattoir, a semé la pagaille après avoir réussi à s’échapper en fin de matinée. L’animal a pris la fuite et s’est lancé dans une longue errance à travers les rues de la ville, provoquant étonnement et agitation parmi les habitants. Malgré les efforts conjugués de son éleveur, de citoyens volontaires et des forces de l’ordre, l’animal a échappé pendant près de deux heures à toute tentative de capture. Sa course l’a même menée jusqu’à la commune voisine d’Houtaud, mobilisant alors les gendarmes, appelés en renfort pour prendre le relais des policiers déjà sur place. La traque s’est prolongée une bonne partie de la journée, nécessitant une organisation improvisée afin d’éviter tout accident dans la circulation. Finalement, dans l’après-midi, le bovin a pu être immobilisé grâce à l’intervention d’un vétérinaire qui l’a endormi. Il a ensuite été confié à un lieutenant de louveterie chargé de procéder à son abattage.

 

- Gard :  dans la nuit de lundi à mardi, nouvel acte d’intimidation à Corconne. La maison de Jérémy Lopez, président de la société de chasse locale, a été recouverte de tags menaçants. Parmi les inscriptions, plusieurs faisaient explicitement référence à la chasse et comportaient des menaces de mort dirigées contre lui. Immédiatement alertée, la gendarmerie de Quissac s’est rendue sur place afin de constater les faits et de recueillir les premiers éléments. Une plainte a été déposée par la victime. L’enquête devra déterminer l’identité des auteurs de ces inscriptions et leurs motivations précises. Pour Jérémy Lopez, cet acte s’inscrit dans un climat tendu qui entoure parfois l’activité cynégétique, régulièrement contestée par certains riverains ou militants opposés à la chasse. « C’est une attaque personnelle, mais aussi une atteinte à l’ensemble de la société de chasse », a-t-il confié à ses proches.

 

- Haute-Garonne : le lundi 18 août, une intervention peu ordinaire a mobilisé les sapeurs-pompiers. À Martres-Tolosane, près de Toulouse, un chevreuil en détresse avait chuté dans le canal de Palaminy. Prisonnier des berges abruptes, l’animal, visiblement paniqué, tentait en vain de regagner la terre ferme. et incapable de remonter par ses propres moyens, il risquait de se noyer. Alerté par des témoins, le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 31) a alors dépêché sur site huit agents, parmi lesquels des spécialistes du secours nautique et une équipe formée à la gestion des risques animaliers. Grâce à une coordination minutieuse et à du matériel adapté, les sauveteurs ont réussi à maîtriser la situation. L’animal, capturé en douceur, a été hissé hors de l’eau sans la moindre blessure. Après un contrôle visuel attestant de son bon état, il a été relâché immédiatement dans son milieu naturel, loin du danger.

 

- Hérault : depuis plusieurs années, des parcelles de tournesols situées dans l’agglomération de Béziers et la vallée de l’Hérault subissent de graves dégradations. Les filets de protection dee cultures y sont régulièrement détournés de leur usage initial, afin de capturer illégalement des passereaux. Parmi les espèces visées figurent le chardonneret élégant, le verdier d’Europe ou encore le Serin cini, toutes protégées par la loi. Ces oiseaux sont particulièrement recherchés et peuvent se vendre à plusieurs centaines d’euros l’unité sur le marché clandestin. Face à cette pratique, l’OFB a lancé l’« Opération Tournesol », après plusieurs mois d’enquête. Vingt-cinq inspecteurs issus de différents départements (Hérault, Aude, Aveyron, Lozère, Lot, Tarn-et-Garonne, Pyrénées-Orientales), ainsi que la brigade mobile d’intervention ont été mobilisés. L’action a été menée en collaboration avec la police nationale et placée sous l’autorité du parquet du tribunal judiciaire de Béziers. Entre fin juillet et début août, les agents ont procédé à douze interpellations en flagrant délit dans plusieurs parcelles proches de Béziers. Du matériel de capture, notamment des cages, a été saisi et une soixantaine d’oiseaux vivants a pu être relâchée. Les mis en cause risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

 

- Loire : une nouvelle association vient d’être créée : « Dianes, chasse et tradition », présidée par Marie Cornillon-Martin, 28 ans, passionnée de chiens et de nature. Elle réunit déjà une vingtaine d’adhérentes venues d’horizons variés, désireuses de partager leur passion et de créer un véritable esprit de solidarité. Pour Marie, la chasse n’est pas forcément liée à l’arme : « Je lâche mes chiens et je les regarde travailler. Suivre une piste, lever le gibier… c’est mon plaisir de les voir mener la chasse. D’ailleurs, je n’ai pas de fusil... ». Membre de l’ACCA d’Usson-en-Forez, qui compte une centaine d’adhérents dont seulement deux femmes, elle mesure la difficulté pour certaines de s’intégrer. C’est ce constat qui l’a poussée à créer l’association afin de fédérer les chasseresses de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme et au-delà. « L’objectif est de permettre aux femmes de mieux se connaître, d’échanger sur leurs pratiques, d’organiser des sorties hors de leurs territoires et même d’aider financièrement certaines à passer le permis ou à trouver un territoire de chasse. Beaucoup accompagnent un conjoint ou un père sans être titulaires du permis. Nous voulons leur offrir plus d’autonomie » précise t-elle.

 

- Loire-Atlantique : à 64 ans, Pascal Augereau, jeune retraité passionné d’histoire locale, publie son premier roman : « Toute la vérité sur le lièvre de la Pavagère », aux éditions Hey. Cet ouvrage s’inspire d’un fait réel, découvert grâce aux recherches de l’historien Joseph Charruau, et publiées dans la revue généalogique « Les Marches Vieillevignoises ». L’affaire remonte à 1731, près du village de la Pavagère, dans l’actuelle commune de La Planche. Nicolas Barré, seigneur du château du Barbin, s’adonne à une partie de chasse, lorsqu’un manant lui subtilise sous le nez un lièvre de belle taille. Humilié, le seigneur exige une enquête. Pourtant, aucun villageois ne dénonce le braconnier. Faute de coupable, la sanction tombe : les propriétaires des terres doivent s’acquitter d’un impôt. Une charge fiscale injuste qui se perpétuera jusqu’en 1946, échappant même à l’abolition des privilèges de 1789. Cette injustice, restée enfouie durant plus de deux siècles, a éveillé la curiosité de Pascal Augereau. S’appuyant sur les archives et registres d’état civil, il a reconstitué le contexte, mais aussi imaginé des personnages et des dialogues pour transformer cette anecdote historique en une véritable enquête policière. « Pourquoi ce silence des habitants ? Que voulaient-ils protéger ? » s’interroge l’auteur, qui propose une autre vérité à travers la fiction. Avec humour et malice, l’écrivain raconte même qu’un lièvre s’est récemment invité dans son propre jardin, comme un clin d’œil du passé. « Est-ce le retour du lièvre ? », sourit-il. Pascal Augereau invite le public à venir découvrir cette histoire singulière et à échanger autour de son roman. Prochaine rencontre et dédicace : le samedi 13 septembre, en matinée, à la Maison Presse Papier, à Nort-sur-Erdre.

 

- Maine et Loire : depuis le début du mois d’août 2025, une série d’incendies a touché les communes de Mouliherne, Longué-Jumelles et La Lande-Chasles. Au total, une quinzaine de feux ont été recensés. Le premier sinistre s’est déclaré le 1er août à Mouliherne, détruisant 500 m² de pinède. Rapidement, les gendarmes de la Communauté de brigades de Baugé-en-Anjou ont privilégié la piste criminelle, l’humidité de la végétation écartant l’hypothèse accidentelle. Trois jours plus tard, un nouvel incendie est venu confirmer leurs soupçons. Une enquête a alors été ouverte par la brigade de Vernantes, en lien étroit avec le SDIS et le correspondant départemental feux de forêt. Douze autres départs de feu ont été mis en évidence sur les trois communes concernées. Avec l’appui de la Brigade de recherches et du PSIG de Saumur, divers moyens techniques et de surveillance ont été déployés pour identifier l’auteur. Le 15 août, les gendarmes ont interpellé un homme d’une trentaine d’années, surpris en train de jeter volontairement des mégots depuis son véhicule. Placé en garde à vue, il a reconnu être à l’origine de onze incendies. Présenté en comparution immédiate le 18 août, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Saumur à 24 mois de prison, dont 10 assortis d’un sursis probatoire, ainsi qu’à verser 14 850 € d’indemnité au SDIS.

 

- Morbihan : d’importants moyens de secours ont été mobilisés à Belz, le lundi 18 août 2025, afin de venir en aide à un chevreuil en grande difficulté. Vers 10 heures du matin, l’animal s’est retrouvé coincé sur une falaise abrupte, dominant l’anse de Port Niscop, à proximité d’Étel. Incapable de remonter ni de redescendre, le chevreuil, visiblement affolé, risquait à tout moment de chuter. Alertés par des promeneurs, les sapeurs-pompiers ont rapidement engagé leur brigade animalière, spécialisée dans ce type d’intervention. En renfort, des sauveteurs côtiers ont également été dépêchés afin de sécuriser la zone depuis la mer. L’opération, particulièrement périlleuse en raison de la configuration du site rocheux et glissant, a nécessité la mise en place de cordages et l’intervention d’équipes en hauteur. Pendant plus d’une heure et demie, les secouristes ont manœuvré avec prudence pour approcher l’animal sans l’effrayer davantage. Finalement, le chevreuil a pu être maîtrisé, hissé en sécurité puis relâché sain et sauf dans une zone boisée voisine, loin du danger. Grâce à leur professionnalisme et à la coopération entre les différents services, l’animal a pu retrouver la liberté sans dommage.

 

- Pyrénées-Orientales : deux cigognes abattues par armes à feu ont été découvertes le samedi 16 août 2025, devant l’entrée de la SPA de Perpignan, sans explication. L’association a immédiatement dénoncé un acte « cruel et incompréhensible », rappelant que la cigogne blanche est une espèce strictement protégée en France et en Europe, et précisé avoir porté plainte auprès des autorités compétentes. Contactée, la FDC a fermement condamné ces faits, réaffirmant que : « tirer sur une espèce protégée va à l’encontre des valeurs de la chasse responsable ». Elle appelle elle aussi à ce que la lumière soit faite. Une enquête de gendarmerie est en cours.

 

- Savoie : les alpages de Montsapey, en Maurienne, ont été le théâtre d’un épisode d’une rare violence. Dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 août, six loups ont surgit de l’ombre, non pas pour s’en prendre aux brebis, mais pour viser directement l’un des chiens chargés de les défendre. La cible, Neige, un imposant berger de Maremme et des Abruzzes, a dû affronter seul cette meute déterminée. Gravement blessé, l’animal a néanmoins survécu, évitant le pire pour le troupeau qu’il protégeait. « Ils n’étaient pas venus chercher une proie facile, ils voulaient le tuer », raconte encore bouleversée la bergère. Selon elle, l’attaque ne relevait pas d’un simple affrontement instinctif mais d’une action coordonnée, comme si les loups avaient cherché à éliminer l’obstacle principal à leur prédation. Malgré ses plaies profondes, Neige a tenu bon et permis au reste des chiens de garde de repousser les assaillants. Le chien va mieux, mais sa maîtresse s’inquiète autant de son état de santé que de la montée en puissance de ces attaques inhabituelles. Si les loups s’en prennent désormais directement aux chiens de protection, les bergers redoutent une fragilisation de la stratégie de défense des troupeaux en montagne.

 

- Haute- Savoie : une vidéo diffusée sur un réseau social montre un loup abattu dans des conditions suspectes. L’affaire, révélée le mardi 12 août, a conduit deux associations de défense de la biodiversité, l’Observatoire du Loup et Alliance avec les Loups, à déposer plainte auprès du procureur de la République d’Annecy. Elles ont également adressé un signalement officiel à l’OFB. Selon ces organisations, tout laisse à penser qu’il pourrait s’agir d’un acte de braconnage, et elles demandent donc que toute la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de l’animal, que les auteurs soient identifiés et, le cas échéant, poursuivis. Une enquête est néanmoins en cours.

 

- Somme : le jeudi 21 août, en fin d’après-midi, un habitant de Péronne a alerté la mairie après avoir découvert une cinquantaine de cadavres de canards sauvages et de sarcelles, sur lesquels avaient été prélevés les magrets, et le reste jeté dans un champ à la sortie de la commune. Prévenue vers 18h, la première adjointe, Marie-Ange Lecocq, s’est rendue sur place et a constaté les faits. Selon l’OFB, les oiseaux venaient d’être abattus lors de la chasse, ouverte le matin même. L’emplacement choisi interroge particulièrement : les dépouilles ont été abandonnées sur une parcelle résidentielle, en face d’une maison, à proximité immédiate de la ville, et dans une zone surveillée par caméras. Pour l’élue, il est clair que les animaux ont été chassés ailleurs puis transportés avant d’être déposés là, probablement depuis un véhicule. La fourrière animale départementale a procédé à l’enlèvement des cadavres. Quant à la FDC, informée par la mairie, elle a fermement condamné ces agissements. Son porte-parole, Hubert Séré, a dénoncé un « gâchis incroyable » commis par des individus irresponsables, étrangers aux pratiques de la chasse respectueuse. Face à cette situation choquante, la mairie de Péronne voulait déposer plainte, mais devant la tournure prise par les évènements, l’un des chasseurs auteurs du charnier s’est présenté à la gendarmerie de Péronne. Cependant, l’enquête se poursuit...

 

- Var : depuis plusieurs mois, les îles varoises de Port-Cros, Porquerolles et l’île du Levant subissent l’arrivée de sangliers venus… à la nage depuis le continent. Sur place, ces animaux prolifèrent et s’adaptent facilement, menaçant jardins, infrastructures et biodiversité. Sur l’île du Levant, les habitants évitent de sortir la nuit par crainte d’animaux potentiellement agressifs, surtout en présence de leurs petits. « Les terrasses et jardins sont dévastés. Beaucoup installent des clôtures anti-sangliers avec ferraillage profond ou des clôtures électriques, sans pour autant résoudre le problème. Et comme la faune locale subit également les dégâts, les habitants ont réclamé une intervention d’ampleur, associant l’État et l’armée, une base militaire occupant 95 % du territoire. Des opérations ponctuelles de louvetiers ont permis d’abattre plus de 200 bêtes côté militaire, et une douzaine en zone civile, mais la progression continue. À Port-Cros, où la situation est comparable, le Parc national avait mené en 2024 des battues, éliminant 60 individus sur une centaine recensée. Un répit de courte durée : les nuisances ont rapidement repris, illustrant la difficulté de contenir durablement ces invasions insulaires.

 

A l’étranger

 

- Angleterre : dans une décision jugée historique et emblématique, l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles ont conjointement annoncé l’interdiction progressive des munitions contenant du plomb pour toutes les pratiques de tir en plein air. Cette mesure, officialisée le 10 juillet 2025, représente un tournant majeur dans la lutte contre ce métal lourd. La nouvelle réglementation interdit l’usage de balles dont la teneur en plomb excède 1 % ainsi que des cartouches contenant plus de 3 % de ce métal. Toutefois, afin de permettre au secteur de la chasse et du tir de s’adapter à ces nouvelles exigences, une période transitoire de trois ans a été instaurée. Ainsi, l’interdiction totale devrait entrer pleinement en vigueur en 2029, laissant le temps aux professionnels comme aux amateurs de se tourner vers des alternatives non toxiques, déjà disponibles sur le marché.

 

- Australie : des chercheurs australiens ont mis au jour le fossile d’une baleine redoutable, vieille de 26 millions d’années, qui se distinguait par ses dents acérées et sa vitesse. L’équipe des Musées Victoria de Melbourne a pu reconstituer l’animal grâce à un crâne remarquablement bien conservé, découvert en 2019, dans le comté de Surf Coast, au sud-ouest de Melbourne. Selon le chercheur Ruairidh Duncan, le fossile appartient à un groupe de baleines primitives, apparentées aux actuelles baleines filtreuses, mais beaucoup plus petites. Il s’agit seulement de la quatrième espèce identifiée de cette lignée. Pour le paléontologue Erich Fitzgerald, coauteur de l’étude parue dans le Zoological Journal of the Linnean Society, cette découverte éclaire l’évolution des cétacés et leur adaptation progressive aux environnements marins. Ce fossile exceptionnel offre ainsi une fenêtre précieuse sur la diversité et la transformation des mammifères marins au fil du temps.

 

- Benelux : en juillet dernier, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg ont officiellement reconnu la chasse à l’arc comme méthode légale, en adoptant la décision ministérielle M(2025)1. Ce texte établit un cadre juridique commun encadrant l’usage de l’arc et des flèches, et marque une avancée majeure pour la Fédération européenne de chasse à l’arc (EBF). Cette harmonisation s’inscrit dans la continuité de l’expérience réussie de la Wallonie, et permet désormais à la Flandre, au Luxembourg et aux Pays-Bas d’intégrer cette pratique dans leurs stratégies de gestion de la faune. Le nouveau cadre fixe des normes techniques précises concernant le matériel autorisé, afin de garantir sécurité, bien-être animal et responsabilité écologique. L’arc moderne y est reconnu comme un outil de chasse efficace, précis et respectueux de l’environnement, particulièrement adapté aux zones périurbaines et sensibles. Pour Anders Gejer, président de l’EBF, il s’agit d’un grand pas en avant pour la chasse à l’arc en Europe. L’organisation s’engage à accompagner les États et régions souhaitant l’autoriser, en fournissant formations, expertise scientifique et coopération avec les parties prenantes.

 

- Etats-Unis : le Boone and Crockett Club a salué la confirmation, par le Sénat, de Brian R. Nesvik, comme 19 directeur du Service américain de la pêche et de la faune sauvage. Cette nomination intervient à un moment clé pour l’agence, chargée de protéger la faune et les habitats à l’échelle nationale. Fort de près de trois décennies au sein du Département de la chasse et de la pêche du Wyoming, Brian R. Nesvik a gravi tous les échelons, du garde-chasse au poste de directeur, avant de prendre sa retraite en septembre 2024. Membre professionnel du Boone and Crockett Club, il a également servi 35 ans dans la Garde nationale du Wyoming, atteignant le grade de général de brigade en 2021. Lors de son audition de confirmation, il a marqué les sénateurs par sa connaissance du terrain et son engagement envers une gestion collaborative fondée sur la science. Pour le Club, son parcours illustre un leadership éthique et une volonté de conservation responsable. « La confirmation de Brian Nesvik apporte au Service un dirigeant expérimenté et intègre, en phase avec nos valeurs », souligne Tony Schoonen, PDG du Boone and Crockett Club. « Nous nous réjouissons de travailler à ses côtés pour promouvoir des politiques de conservation durables, respectueuses de la nature, des traditions de chasse et de pêche, et fondées sur des données scientifiques ». Le Club espère notamment collaborer avec lui à la revitalisation du Système national de refuges fauniques, au bénéfice des générations présentes et futures.

 

- Inde : la Cour suprême de l’Inde a ordonné des mesures d’envergure pour faire face au problème des chiens errants à New Delhi, où les morsures sont devenues une préoccupation majeure. Selon les estimations, la capitale compte entre 500 000 et un million de chiens errants. Si beaucoup sont inoffensifs, les autorités rapportent près de 2 000 morsures quotidiennes, touchant particulièrement des enfants. Face à cette « situation extrêmement sombre », le tribunal a jugé nécessaire d’agir dans l’intérêt public. L’ordonnance impose aux autorités municipales de capturer immédiatement 5 000 chiens dans les zones les plus exposées, de les stériliser et de les transférer définitivement dans des refuges équipés de caméras de surveillance et de personnel en nombre suffisant. Ces opérations devront être menées dans un délai de six à huit semaines. Le chiffre de 5 000 chiens n’a toutefois pas été expliqué par la Cour. Le tribunal a averti que toute personne ou organisation qui s’opposerait au retrait des chiens errants s’exposerait à des sanctions sévères.

 

- Italie :  la cinquième édition du salon EOS (Salon européen de plein air, chasse, tir sportif et tourisme outdoor) se déroulera à la Fiere di Parma, du 28 au 30 mars 2026. Après quatre éditions à Vérone, l’événement s’installe désormais au cœur de la Food Valley, un choix stratégique soutenu par les principales associations professionnelles. Cette relocalisation marque une phase de croissance structurée et un renforcement du rayonnement international du salon. Présenté officiellement à Rome au siège de Confindustria, le projet rassemble les acteurs clés du secteur, comme l’ANPAM, ConArmI, le CNCN et la direction de la Fiere di Parma. EOS est le salon leader en Italie pour la chasse, le tir sportif, les activités de plein air, la pêche et le tourisme cynégétique, attirant passionnés, professionnels et entreprises de toute l’Europe. La précédente édition à Vérone avait rassemblé 40 000 visiteurs. Le PDG de Fiere di Parma, Antonio Cellie, souligne que ce déménagement permet d’associer la croissance de l’événement à un parc d’expositions moderne, tout en élargissant les thématiques proposées, notamment la pêche, l’élevage de chiens de chasse et l’œnogastronomie. Le secteur italien de la chasse et des sports outdoor génère un impact économique d’environ 8 milliards d’€, avec un fort potentiel exportateur. L’édition 2026 d’EOS vise donc à renforcer son positionnement international, tout en s’appuyant sur la région de Parme, reconnue pour son patrimoine lié à la chasse, au tir sportif et à la gastronomie.

 

- Pologne : un accident mortel de chasse a eu lieu dans l’est de la Pologne, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août 2025. Un homme de 60 ans, domicilié dans la commune de Michów, a été mortellement touché par une balle alors qu’il se trouvait devant le portail de sa maison. Réveillé par le passage d’une voiture, il avait quitté sa propriété aux alentours de 23 h. Au même moment, trois chasseurs se trouvaient à l’affût dans un champ de maïs voisin. L’un d’eux, croyant viser un sanglier, a tiré et atteint la victime à la poitrine. Les secours, rapidement alertés, n’ont rien pu faire pour sauver le sexagénaire, décédé sur place. Le tireur a été immédiatement interpellé et placé en détention. Il a été inculpé de meurtre, un crime passible de dix ans de réclusion à la perpétuité. Ses deux compagnons ont quant à eux été relâchés après audition. Les enquêteurs cherchent à établir les circonstances exactes du drame et à vérifier si les chasseurs disposaient des autorisations nécessaires. Le parquet de Lublin a confirmé l’ouverture d’une enquête complète.

 

- Suisse : le canton de Neuchâtel a autorisé l’abattage de cinq cerfs, afin de limiter les dégâts causés aux forêts et aux cultures. Cette mesure, annoncée par la Chancellerie d’État le 15 août, fait suite à un préavis favorable de la commission consultative de la faune sauvage. La population de cerfs élaphes est estimée entre 40 et 60 individus, répartis en cinq noyaux, avec une prédominance de mâles. Bien que ces effectifs soient en progression, leur distribution irrégulière ne justifie pas encore un plan de chasse généralisé. Les tirs auront lieu jusqu’au 29 septembre, dans les régions du Littoral et des Montagnes. Ils se dérouleront exclusivement à l’affût, aux premières et dernières heures du jour, depuis des miradors spécifiquement aménagés. Seuls des chasseurs titulaires d’un permis valable et sélectionnés par tirage au sort pourront y participer, conformément à la législation fédérale qui réserve cette mission aux chasseurs plutôt qu’aux gardes-faune. Cette décision s’appuie sur les recommandations formulées en 2023 par un expert de la grande faune mandaté par le canton. Le projet a été présenté en avril 2025 à différents acteurs — chasseurs, agriculteurs, forestiers et associations de protection de la nature — qui l’ont approuvé.