- Calvados encore : le lundi 1er décembre 2025, Mathieu Lefèvre, ministre délégué chargé de la Transition écologique et de la Biodiversité, est venu pour découvrir les actions menées en faveur des milieux humides et de la faune sauvage. Au cœur de sa visite : les marais de la Dives et un gabion, abri traditionnel de chasse, symbole d’une gestion durable des zones humides. Le déplacement mettait en lumière le label Territoires de Faune Sauvage, dont la FDC14 est l’un des acteurs majeurs avec près de 6 000 hectares labellisés. Sur le terrain, le ministre a observé une mosaïque de milieux – mares, prairies humides, roselières – abritant une biodiversité remarquable. Les échanges ont porté sur la gestion raisonnée des habitats, la surveillance sanitaire, et le rôle des chasseurs dans l’entretien et l’aménagement de ces espaces. Mathieu Lefèvre a salué un modèle de coopération locale « qui illustre comment protection de la nature et activités humaines peuvent coexister durablement ».

 

- Dordogne : c’est une histoire comme les chasseurs les aiment, rare et profondément révélatrice du mystère de la bécasse des bois. La FDC a annoncé la recapture exceptionnelle d’une mordorée baguée près de six ans plus tôt. Le 28 janvier 2020, un technicien avait posé une bague sur l’oiseau dans une prairie du département, dans le cadre du suivi scientifique habituel. Un geste de routine, discret mais essentiel pour comprendre les déplacements de l’espèce. Le 20 novembre 2025, la même bécasse a été capturée… exactement au même endroit. Une fidélité territoriale spectaculaire, qui illustre l’utilité des suivis. Pour les passionnés, ce retour, presque six ans après, relève du symbole : la mordorée reste un oiseau migrateur mystérieux...

 

- Doubs : dimanche dernier, sous l’œil du sous-préfet de Montbéliard, les agents de l’OFB, appuyés par l’ONF, ont mené une vaste opération de contrôle dans les espaces naturels de l’arrondissement. Vingt-huit chasseurs, répartis sur 37 communes, ont été vérifiés afin de garantir le respect des règles de sécurité : transport et manipulation des armes, port du gilet fluorescent, signalisation des battues et angles de tir. L’opération s’inscrit dans la campagne nationale de sécurité à la chasse lancée pour l’hiver 2025-2026, période durant laquelle l’OFB intensifie les patrouilles pour prévenir accidents et incidents. Selon les responsables, ce contrôle vise à sensibiliser les chasseurs, mais aussi à assurer la protection des promeneurs et des autres usagers de la nature, alors que la saison cynégétique bat son plein.

 

- Finistère : le dimanche 30 novembre 2025, un promeneur a été blessé à la jambe par un éclat, pendant une battue aux sangliers, entre les lieux-dits Trémalo et Saint-Maudé près de Pont-Aven. Selon les gendarmes, alertés peu avant 15 h, il s’agissait d’une zone de chasse balisée, mais l’un des tirs a malheureusement touché un passant. L’homme a été transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins.

 

- Gard : dans le cadre de l’opération nationale menée par l’OFB pour renforcer la sécurité à la chasse, une série de contrôles a été réalisée dimanche 30 novembre dans les secteurs du Vigan, d’Aulas et de Blandas. Les gendarmes de la communauté de brigades, accompagnés d’inspecteurs de l’OFB ont procédé à plusieurs vérifications auprès des chasseurs présents sur le terrain. Deux infractions ont été relevées : un chasseur transportait une arme chargée sur la route, un autre ne signalait pas correctement une battue en cours. Tous deux ont été verbalisés pour manquement aux règles de sécurité.

 

- Gard encore : deux chasseurs ont été grièvement blessés, le samedi 6 décembre, à Saint-Nazaire-des-Gardies, après avoir été chargés par un sanglier lors d’une battue. L’accident s’est produit vers 15 h sur le lieu-dit Puech-Long. Un père, 54 ans, et son fils, 30 ans, ont été touchés, le premier au mollet, et le fils à la hanche, dans une charge brutale de l’animal. Les secours, mobilisant l’unité spécialisée IMP et un hélicoptère, sont intervenus rapidement. L’homme de 54 ans a été transporté au centre hospitalier d’Alès, et son fils a été héliporté vers le CHU de Nîmes en raison de la gravité de ses blessures. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cette attaque.

 

- Haute-Garonne : depuis une dizaine d’années, la FDC mène un travail de revitalisation des populations de petit gibier, dont le lapin de garenne. Si l’espèce prolifère dans certains secteurs et peut provoquer des nuisances, elle a totalement disparu d’autres territoires. Le lundi 24 novembre, à la demande de la direction des routes du Sud-Ouest, des chasseurs sont intervenus en bordure de l’autoroute A64 pour capturer 24 lapins vivant trop près des voies. Leur présence pouvait représenter un risque pour les automobilistes et fragiliser le terrain par leurs galeries. Grâce à l’utilisation d’un furet, les animaux ont été délogés puis placés en cages afin d’être déplacés vers une zone de réintroduction. Ce procédé de « translocation » permet de repeupler des communes où le lapin s’est éteint dans les années 1980, notamment à cause de maladies et de la transformation des paysages. Les lapins capturés à Muret ont ainsi été relâchés à Sepx, où l’espèce pourra à nouveau s’établir.

 

- Gironde : la Cour administrative d'appel de Bordeaux a annulé la décision du Tribunal administratif de Bordeaux qui, en mai 2023, avait enjoint au préfet interdire la chasse de sept espèces d’oiseaux dans l’aire Natura 2000 Bassin d'Arcachon et Banc d'Arguin. Cela signifie que la chasse, jusqu’à présent suspendue pour les espèces concernées : râle d’eau, fuligule milouin, oie cendrée, courlis cendré, courlis corlieu, bécassine des marais et chevalier combattant, va pouvoir reprendre sur ce territoire, à condition que les arrêtés préfectoraux correspondants soient rétablis. À l’origine, l’interdiction avait été ordonnée en 2023 à la suite d’un recours de deux associations de protection de la nature, estimant que ces espèces étaient dans un état de conservation préoccupant. Mais la cour d’appel considère désormais que les requêtes des associations ne relèvent pas d’un contentieux de sa compétence, celui-ci devrait être porté devant le Conseil d’État. Cette décision pourrait donc rouvrir la chasse pour ces sept espèces dans la zone Natura 2000 du Bassin d’Arcachon et du Banc d’Arguin, relançant le débat entre protection de la biodiversité et pratiques cynégétiques.

 

- Hérault : le dimanche 30 novembre, une sortie de chasse au gibier d’eau a viré au drame dans le secteur des Salins, à Sète. Vers 7 h, les secours ont été alertés qu’un chasseur venait d’être blessé par un tir. La victime, un homme d’une soixantaine d’années, a été touchée à l’abdomen. Rapidement pris en charge sur place par les pompiers de l’Hérault et le SMUR de Sète, il a été transporté en urgence au CHU de Montpellier. Selon les premiers éléments, le tir serait accidentel et proviendrait d’un autre chasseur présent lors de cette sortie. Pour éclaircir les circonstances exactes de l’accident, deux participants ont été entendus en audition libre au commissariat de Sète. Une enquête est en cours.

 

- Hérault encore : samedi, un chasseur de 48 ans a été grièvement blessé dans un accident de chasse à Cazouls‑lès‑Béziers, sur le lieu-dit Les Combelles. Les secours sont intervenus autour de 10 h pour secourir la victime qui avait reçu une volée de plomb dans la fesse. Transporté en urgence au centre hospitalier de Béziers, il a été pris en charge par les pompiers départementaux, son état ayant été qualifié de « grave ». Les circonstances précises de l’accident restent pour l’instant floues. Aucune information n’a encore été divulguée quant à l’origine du tir. Le dossier est confié à la gendarmerie, qui a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes.

 

- Lot-et-Garonne : à Agen, mercredi dernier, les agriculteurs de la Coordination rurale 47 (CR47) ont mené une nouvelle action coup de poing pour protester contre la politique d’abattage préventif des troupeaux. Cette mobilisation fait suite au cas d’un éleveur du Doubs, dont le cheptel a été intégralement abattu après la détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse, une maladie virale bovine transmissible par des insectes piqueurs. Après avoir suspendu un veau mort devant la préfecture en matinée, les manifestants ont déplacé leur action devant la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations. Là, ils ont pendu un sanglier mort, dénonçant ce qu’ils considèrent comme des mesures disproportionnées mettant en péril des exploitations déjà fragilisées. Une brève bousculade avec les forces de l’ordre a eu lieu, sans intervention ni blessés. Les agriculteurs appellent l’État à revoir les protocoles sanitaires pour éviter des abattages jugés injustifiés.

 

- Marne : un acte irresponsable et dangereux vient une nouvelle fois d’être commis dans la forêt de la Traconne. En fin de semaine dernière, un chasseur du secteur a découvert, devant une barrière forestière, des traces de roues suspectes et de la paille fraîchement répandue. En s’avançant, il est tombé sur huit porcs d’origine asiatique, dont la pureté génétique était manifestement absente. Alertée immédiatement, la louveterie est intervenue avec une efficacité remarquable : deux jeunes sujets ont pu être éliminés sans délai, ainsi qu’un mâle et... 5 femelles prêtes à mettre bas. Sans cette action rapide, plusieurs portées auraient très vite été disséminées dans la nature. Ce lâcher clandestin est d’une gravité extrême. Introduire volontairement des porcs exotiques dans un écosystème déjà fragilisé relève d’une inconscience coupable. D’où venaient ces animaux ? Qui a décidé de les relâcher en pleine forêt ? Dans quel objectif ? Autant de questions auxquelles l’enquête en cours devra apporter des réponses. Mais une chose est certaine : ce type de lâcher illégal est un poison pour nos territoires, une atteinte délibérée à l’environnement et une provocation irresponsable envers ceux qui œuvrent quotidiennement à la gestion durable de la faune sauvage.

 

- Haute-Marne : la FDC 52 alerte depuis plusieurs années sur la hausse inquiétante des populations de sangliers. Les conditions météorologiques clémentes, les fructifications successives et la forte présence de marcassins, qui participeront dès le printemps à la reproduction, entraînent une explosion des effectifs dans plusieurs secteurs. Cette situation fragilise l’équilibre des territoires et pèse lourdement sur le monde cynégétique : plus de 1 220 hectares ont été détruits durant la saison 2024-2025, auxquels s’ajoutent déjà 400 hectares depuis juillet 2025. Si rien n’est fait, la facture départementale pourrait dépasser deux millions d’euros et mettre en difficulté nombre de sociétés de chasse. Face à une espèce capable de tripler sa population en une saison, l’action collective est indispensable. Cet hiver, il faudra intensifier les prélèvements, ouvrir le tir à toutes les classes d’âge et intervenir régulièrement jusqu’à fin février. L’objectif : réduire durablement les densités et limiter les dégâts pour préserver l’avenir de la chasse en Haute-Marne.

 

- Hautes-Pyrénées : Samedi dernier, un chasseur de la vallée de Campan a prélevé un sanglier d’un poids exceptionnel, suscitant l’étonnement et l’admiration de toute la commune. De mémoire d’habitants comme de chasseurs, on n’avait jamais vu un animal d’une telle corpulence dans le secteur. Le solitaire, repéré depuis plusieurs semaines dans des zones forestières escarpées, aurait été approché lors d’une battue organisée en début de matinée. Selon les premiers témoignages, la bête affichait un poids dépassant les 180 kilos, rarissime dans ce massif pyrénéen où les sangliers sont généralement plus légers. L’animal, particulièrement massif et développé, présentait également des défenses impressionnantes, confirmant son statut de grand vieux sanglier. La FDC a salué un prélèvement « exceptionnel », illustrant la bonne santé de la population locale de suidés.

 

- Saône et Loire : dimanche dernier, à Cluny, la cabane de la société de chasse locale a été la cible d’au moins deux tirs alors que des chasseurs se trouvaient à l’intérieur. Un projectile aurait traversé la vitre. L’alerte a déclenché l’ouverture d’une enquête par la gendarmerie. Le président de la société, choqué, affirme qu’un tel incident n’était jamais arrivé auparavant. Les motifs de ces tirs restent inconnus, et les enquêteurs cherchent à identifier l’origine exacte des impacts ainsi que les auteurs potentiels. Une source judiciaire a confirmé que l’enquête est en cours.

 

- Deux-Sèvres : lundi dernier, une quinzaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour secourir un sanglier piégé dans un bassin d’orage à Amailloux, dans l’ouest du département. L’animal, d’environ 100 kg, s’était retrouvé bloqué, incapable de s’extraire par ses propres moyens. L’intervention a nécessité la mobilisation des équipes spécialisées en secours animalier et en sauvetage aquatique, ainsi que plusieurs véhicules pour faciliter l’opération. Malgré la situation impressionnante, aucun blessé n’est à déplorer, ni du côté des hommes, ni du côté sanglier. Une fois extrait, la bête noire a été relâchée dans un bois de la commune, sain et sauf.

 

- Vosges : le dimanche 30 novembre 2025, l’ensemble des chasseurs des communes de Saulxures-sur-Moselotte et Thiéfosse ont organisé une large battue collective contre la prolifération du sanglier. Environ 40 participants se sont rassemblés à 8 h au chalet des Tayeux pour procéder à l’opération. Traqueurs et chiens ont fouillé les ronciers afin de déloger les sangliers, tandis que les chasseurs postés se positionnaient aux endroits stratégiques pour atteindre l’objectif : réduire les populations d’animaux responsables de dégâts aux cultures, de risques pour les particuliers et d’accidents routiers sur la RD 43. Malgré l’engagement collectif, la pluie persistante a rendu la traque difficile et peu d’animaux ont été observés. Les organisateurs restent toutefois optimistes : une prochaine battue sera planifiée si les dégâts ou la pression du gibier augmentent.

 

- Val d’Oise : À Maudétour-en-Vexin, une partie de chasse a tourné au drame le mardi 2 décembre. En milieu d’après-midi, un homme de 41 ans s’est noyé en tentant de secourir son chien tombé dans un bassin de rétention situé sur le domaine du golf de Maudétour. Selon les premiers éléments, le chasseur aurait sauté dans l’eau pour récupérer l’animal, mais les parois du bassin, recouvertes d’un film plastique glissant, l’auraient empêché de regagner la rive. Son compagnon de chasse, impuissant, a immédiatement alerté les secours. Vers 16 heures, une équipe spécialisée en sauvetage aquatique des sapeurs-pompiers du Val-d’Oise a retrouvé le corps de l’homme immergé à quatre mètres de profondeur. Le Samu a constaté son décès sur place. La gérante de la propriété précise que l’équipe de chasse intervenait pour limiter les dégâts causés par les sangliers. Le chien, lui, a finalement été retrouvé sain et sauf.

 

- Yvelines : un premier foyer de grippe aviaire hautement pathogène a été identifié dans un élevage de faisans à Saint-Hilarion. La préfecture a confirmé la présence du virus jeudi dernier et a immédiatement instauré un périmètre de protection de 3 km ainsi qu’une zone de surveillance de 10 km autour de l’exploitation. Plusieurs communes, dont Rambouillet, Emancé, Hermeray ou encore Poigny-la-Forêt, sont concernées par ces mesures renforcées. Dans ces secteurs, tout lieu détenant des volailles ou oiseaux captifs doit appliquer des règles strictes : interdiction des mouvements d’animaux sans dérogation, contrôles sanitaires obligatoires dans les établissements commerciaux et renforcement de la biosécurité. Une opération de dépeuplement des faisans de l’élevage touché sera menée dans les prochains jours afin de limiter toute propagation. Les services de l’État restent mobilisés aux côtés de l’éleveur.

 

A l’étranger

 

- Argentine : la province de Misiones, en Argentine, a procédé cette semaine à la libération de sept pécaris à collier dans la réserve naturelle de Yabotí, après un processus de réhabilitation réussi au Centre Güirá Oga. Cette opération marque une avancée majeure dans la préservation des espèces locales menacées par les activités humaines. Les animaux, sauvés de situations à risque et dont certains sont nés au centre, ont bénéficié de soins vétérinaires et d’une alimentation adaptée pendant leur séjour. L’équipe de Güirá Oga a suivi des protocoles spécialisés, mettant particulièrement l’accent sur la formation du groupe, essentielle pour garantir l’adaptation et la survie dans la nature, compte tenu du comportement social des pécaris. La réintroduction a été orchestrée par le ministre de l’Écologie et des Ressources Naturelles Renouvelables de Misiones, Martín Recamán, en présence du sous-secrétaire à l’Écologie, de représentants de Güirá Oga, des gardes forestiers et de la Police de l’Environnement.

 

- Belgique : un accident de chasse mortel s’est produit mercredi soir à Harchies. Les secours ont été appelés vers 22 h 30 pour un homme blessé par arme à feu. À leur arrivée, ils n’ont pu que constater le décès de la victime, un agriculteur quadragénaire. L’homme participait à une sortie de chasse avec son fils, dans un bois leur appartenant. La zone de police Péruwelz-Bernissart, intervenue en première ligne, a immédiatement averti le parquet. Les circonstances exactes du tir restent indéterminées et l’affaire placée à l’instruction et confiée à la police judiciaire fédérale, chargée de déterminer s’il s’agit d’un accident. Selon plusieurs sources, la chasse aurait eu lieu en soirée. Si la chasse nocturne est normalement interdite, des dérogations existent pour la destruction des sangliers, particulièrement nombreux dans ce secteur du Hainaut.

 

- Espagne : la région de Barcelone fait face à une recrudescence inquiétante de la peste porcine africaine (PPA) où plusieurs sangliers ont été testés positifs, marquant la première détection du virus dans le pays depuis 1994. À la suite de ces cas, la région d’Aragon a adopté un décret-loi instituant une prime de 30 à 70 euros par sanglier abattu, incitant à intensifier la chasse pour limiter la propagation de la maladie. Cette mesure intervient dans un contexte de forte mobilisation : chasseurs, services vétérinaires, autorités régionales et nationales renforcent les actions de biosécurité et surveillent les populations de sangliers sauvages. L’objectif est double : d’une part, dépister rapidement les carcasses infectées, d’autre part, réduire la densité des sangliers pour limiter le risque de contamination des élevages domestiques. Ce retour de la PPA à proximité des zones françaises, conjugué à ces primes à l’abattage, suscite l’inquiétude des acteurs agricoles et cynégétiques. L’Espagne joue aujourd’hui la carte de la régulation active pour tenter d’endiguer l’épidémie avant qu’elle ne menace la filière porcine et les territoires voisins.

 

- Inde : dans le district de Bahraich, au nord du pays, la population vit dans une vive inquiétude après une série d’attaques mortelles attribuées à des loups. Depuis septembre, neuf personnes, en majorité des enfants, ont perdu la vie, suscitant une mobilisation exceptionnelle des autorités forestières. Celles-ci constatent un changement de comportement inquiétant chez les loups, désormais actifs en plein jour et s’approchant des habitations. Pour les localiser, des drones, des pièges photographiques et des tireurs spécialisés ont été déployés dans la région. Les deux dernières victimes sont une fillette de dix mois, enlevée alors qu’elle dormait près de sa mère, et un garçon de cinq ans, mort après avoir été retrouvé grièvement blessé dans un champ. Cette vague d’attaques rappelle un épisode similaire survenu l’an dernier. Les experts soulignent pourtant que les loups n’attaquent l’humain qu’en situation d’extrême faim. À Bahraich, les habitants disent vivre dans la peur et demandent des mesures urgentes.

 

- Russie : dans la région de Novossibirsk, plus de 300 chevreuils ont été secourus après avoir été piégés sur des lacs gelés à cause d’une migration précoce. Incapables de se déplacer sur la glace glissante, certains animaux étaient allongés ou glissaient impuissants, exposés au froid intense. Les premières interventions ont été menées par des pêcheurs locaux du district de Karasuk, qui ont transporté plusieurs dizaines de chevreuils vers des zones plus sûres, tout en filmant ces scènes impressionnantes. Les opérations de sauvetage ont ensuite été renforcées par l’arrivée d’équipes spécialisées à bord d’un aéroglisseur, facilitant l’accès aux zones les plus dangereuses. Selon le ministère russe de la Nature, la majorité des animaux ont survécu, bien que certains aient été retrouvés morts à l’arrivée des secours. Cet événement souligne la vulnérabilité des chevreuils face aux changements climatiques et aux migrations décalées, et met en lumière l’importance de la mobilisation rapide des communautés locales et des autorités pour la protection de la faune sauvage.