De tous temps, les chasseurs ont tenté de déterminer un critère de sélection mesurable, quant au choix d’une munition selon le gibier chassé. Mais cela se révéla impossible, car aujourd’hui encore, aucune théorie physique ne permet de prévoir avec certitude le comportement d’un projectile dans le corps d’un animal. Après la guerre de 14/18, le général Journée, l’un des précurseurs de la balistique moderne, a établi un rapport entre l'énergie et la puissance destructrice des projectiles, dans son ouvrage « Tir des fusils de chasse », paru chez Gauthier-Villars en 1920. Il avança l'idée d'un indice de pénétration des projectiles dans les parties molles des animaux, sensiblement proportionnel à leur énergie cinétique par unité de surface (½mV2/S ou densité surfacique d’énergie en J/m²). Ce que l’on sait sur les munitions c’est que, à énergie égale, les impacts de deux projectiles de calibres différents (donc, densités surfaciques d’énergie distinctes), ne produiront pas les mêmes effets. Plus récemment, des travaux expérimentaux sur l’efficacité des projectiles de chasse, ont montré l’importance primordiale de la masse et de la vitesse…
Balistique de but… pour gagner en efficacité