Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Autrement Chasse

Pour restaurer les effectifs des chasseurs : le petit gibier...

La chasse du petit gibier a une longue histoire ancrée dans les traditions culturelles et les pratiques de subsistance à travers le monde. Pour comprendre pourquoi cette chasse jouerait un rôle crucial dans la sauvegarde de la chasse populaire, il est essentiel d'examiner son évolution historique et son impact contemporain. Contrairement à certaines idées reçues, de tous temps les chasseurs ont contribué à maintenir la biodiversité et à prévenir les déséquilibres écologiques causés par la surpopulation d'herbivores et la prédation excessive. Si, sur le plan économique cette chasse a eu un impact significatif dans les zones rurales où elle constituait une source de revenus importante, sur le plan social les liens communautaires ont amené la création des structures cynégétiques qui ont, et jouent encore un rôle essentiel dans la préservation des traditions, et dans l'éducation des nouvelles générations sur l'éthique de la chasse et la conservation de la faune. Avec la mécanisation agricole, à laquelle aucun pays n’a échappé, la pression croissante sur les habitats naturels, la démographie humaine galopante et l'urbanisation ont réduit les capacités d’accueil et les chances de survie des petits animaux. Dans les années 1980, devant le désert qui s’ouvrait devant eux, le sanglier est apparu aux chasseurs comme le dernier support des traditions cynégétiques, le seul capable d’empêcher la chasse de sombrer. Mais le sanglier est un animal qui se chasse principalement en battue, et ce mode de chasse n’est apparemment pas la tasse de thé des jeunes...

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Balistique : la bande des 12

Les échecs, à la chasse, résultent souvent de l'impact inattendu de la balle, qui ne correspond pas au point visé. Pourtant, un tir de qualité devrait pouvoir être reproduit de manière constante. Cependant, pour y parvenir, seule une pratique rigoureuse est indispensable afin de réduire les tirs manqués. C'est pourquoi il est important de rappeler quelques principes de base de la balistique. La précision d'un tir est déterminée par l’endroit où la balle touche. Chaque tir étant unique, maîtriser les facteurs qui influencent la trajectoire, comme la distance, la vitesse initiale, et les conditions environnementales, est indispensable. Une compréhension approfondie de ces éléments permet non seulement d'améliorer cette précision, mais aussi de minimiser les imprévus. En s'exerçant régulièrement, les chasseurs peuvent affiner leur technique et leur positionnement pour maximiser les chances de succès. Cela permet également de mieux anticiper et corriger les erreurs potentielles avant qu'elles n'affectent sérieusement les résultats. La balistique appliquée englobe également l'utilisation judicieuse des équipements et des munitions. Choisir le bon calibre et le bon type de munition en fonction du type de gibier chassé et des conditions de tir, est le chemin à suivre pour assurer une performance optimale. De même, maintenir ses équipements en bon état de fonctionnement contribue à prévenir les défaillances techniques qui pourraient compromettre l’action de chasse. La précision et la reproductibilité des tirs dépendent donc d'une combinaison de facteurs techniques et pratiques. Voilà les douze règles sur lesquelles il faut s’appuyer pour augmenter ses chances de succès et éviter le petit écart qui transforme un tir prometteur en échec...

 

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Loisirs motorisés en forêt : cinq règles à respecter

 

Dans les forêts, la tentation est grande de faire du 4x4, du quad ou même du motocross. Mais il ne faut pas perdre de vue que la pratique de ces loisirs motorisés n’est pas sans impact pour la préservation des milieux naturels, la faune et la flore. L’ONF précise, pour ces loisirs motorisés, les cinq règles de bonne conduite des véhicules à moteurs en forêt. Elles concernent tous les véhicules à moteur, et pas seulement ceux de loisirs :

- la pratique du hors-piste, dans les parcelles et chemins, layons, limite de parcelles, qu’ils soient en terrain naturel ou non, est interdite ;

- la circulation n’est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique motorisée (nationales, départementales, communales, rurales, voies privées ouvertes au public) ;

- la circulation sur les routes forestières fermées est interdite. Elles sont identifiables par la présence d’un panneau et/ou une barrière. Attention : si la barrière sur une route forestière est ouverte, la route elle, est bien fermée, et la circulation interdite ;

- le stationnement sur ces routes forestières fermées, ou leurs accotements, ou encore devant leurs entrées (même quand la barrière est fermée) est interdit.

Pour rappel de la loi, en forêt, la circulation et le stationnement sont réglementés par le code forestier : « Est puni de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe (135 euros) tout conducteur, ou à défaut tout détenteur, de véhicules (...) trouvés dans les bois et forêts, sur des routes et chemins interdits à la circulation de ces véhicules ». Par ailleurs, la circulation en dehors des chemins dans les espaces naturels est réprimée par une contravention de 5ème classe (jusqu’à 1500€ d’amende). Ne pas respecter la règlementation peut en outre être assorti d’une suspension de permis, et saisie du véhicule. Cette interdiction s’applique tout au long de l’année, et ne concerne pas les services ONF et leurs ayants-droits, ainsi que les services de secours. 


Chiens courants : aptitudes et qualités…

Si nos chiens courants ont fait, au cours des siècles, l’objet d’une rigoureuse sélection, la recherche du meilleur est toujours d’actualité. Pourtant le prototype idéal n’existe pas encore, et c’est tant mieux, car si c’était le cas, ce serait la fin de nos belles races et de leur diversité. Le choix appartient donc à chacun, libre de choisir ce qui lui convient, et le panel est large. Voici les deux piliers sur lesquels le choix du, ou des sujets, devra s’appuyer : l’aptitude et les qualités. L’aptitude, c’est la disposition naturelle à faire quelque chose. S’il est généralement admis que les caractères sont héréditaires, l’aptitude ne l’est pas systématiquement, mais elle peut être renforcée par l’éducation. Cependant, ces modifications souhaitées ne deviendront héréditaires que lorsque le sujet qui les aura acquises, sera en mesure de les transmettre. Faire naitre et éduquer deviennent donc des activités qui demandent une connaissance appropriée. Pour le naisseur, la question est d’estimer si un caractère ou un comportement qui n’existait pas, et qui a été acquis par l’éducation, peut devenir, ou pas, héréditaire. En théorie, oui, puisque l’aptitude est propre aux individus d’une même race ou famille, chez qui elle est latente, c’est-à-dire qu’elle ne se manifeste que lorsqu’elle est sollicitée. Elle peut donc s’estomper, voire disparaître, si la faculté n’est pas utilisée. En revanche, elle peut être développée, au service de la chasse par exemple, et cela est, normalement, l’une des missions des clubs de race et des épreuves de travail…

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Une battue impériale en Bohême : la chasse de François-Joseph 1er, en 1875

En octobre 1875, alors que l’automne réhaussait les couleurs des vastes forêts de Bohême, l’empereur François-Joseph Ier, souverain de l’Empire austro-hongrois, se rendit à Konopiště, l’un de ses domaines de chasse favoris. Situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Prague, ce château, entouré de milliers d’hectares de forêts giboyeuses, offrait le cadre idéal pour l’une des passions les plus ardentes de l’empereur : la chasse. François-Joseph, âgé de 45 ans à cette époque, était connu pour sa discipline militaire, sa sobriété personnelle, et une dévotion presque religieuse à ses devoirs d’État. Mais, loin de Vienne, dans la solitude des bois, et au cœur du fracas d’une battue, il retrouvait une autre forme de concentration et d’accomplissement. Depuis sa jeunesse, il nourrissait une passion pour les armes à feu, en particulier les fusils de chasse de précision, et suivait avec intérêt les innovations en matière de mécanismes à répétition, de canons rayés, ou encore de munitions modernes à percussion centrale. En cette journée claire d’octobre, la battue rassemblait une suite impressionnante : officiers de la cour, nobles hongrois et autrichiens, gardes forestiers, rabatteurs, et valets de chiens. Mais, au centre de cette assemblée, se tenait l’empereur lui-même, vêtu sobrement d’une veste de chasse de loden vert foncé, une casquette rigide sur la tête, et un fusil à deux canons superposés sur l’épaule, un modèle spécialement commandé chez Ferlach, la fabrique d’armes autrichienne, déjà célèbre...

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A Nice du 9 au 13 juin : Congrès « One Ocean Science »

Du 9 au 13 juin 2025, la ville de Nice accueillera un événement mondial : le Congrès « One Ocean Science ». Co-présidée par la France et le Costa Rica, cette troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC 3) vise à mobiliser les efforts mondiaux pour la protection et l'utilisation durable des océans. Cet événement historique réunira des chefs d'État, des représentants de gouvernements, des organismes internationaux, des scientifiques renommés, des entreprises privées et des membres de la société civile. L'organisation du congrès se déploiera autour de deux zones distinctes : une zone bleue sous l'égide des Nations-Unies. Elle sera le cœur des débats de haut niveau de l'UNOC 3. Elle abritera des sessions plénières, incluant les discours d'ouverture et les interventions principales des leaders mondiaux. Ce sera un espace dédié à la formulation de politiques globales et à la prise de décisions stratégiques pour une gestion durable des océans à l'échelle mondiale. L’autre, une zone verte administrée par la France, sera un centre d'activités parallèles et d'événements satellites. Conçue pour encourager l'interaction et la collaboration entre les divers acteurs impliqués, cette zone offrira un espace dynamique où les scientifiques, les entrepreneurs, les représentants de la société civile et les innovateurs pourront échanger des idées, explorer de nouvelles technologies et partager les meilleures pratiques. Des sessions thématiques, des ateliers pratiques, des expositions et des démonstrations de projets innovants seront au programme, favorisant ainsi un dialogue constructif et la création de réseaux transnationaux essentiels.


Programme CiTIQUE : prévenir le risque de piqûres de tiques

Le programme CiTIQUE, au cœur d'une préoccupation majeure pour la santé publique, mobilise les Français à signaler les piqûres de tiques et à envoyer ces parasites au laboratoire « Tous Chercheurs » d’INRAE à Nancy. Lancé il y a huit ans avec l'ANSES, le CPIE Nancy-Champenoux et l'Université de Lorraine, ce programme CiTIQUE vise à comprendre l'écologie des tiques et les agents infectieux qu'elles peuvent transmettre, renforçant ainsi la prévention. En 2024, le programme a reçu 11 000 signalements de piqûres de tiques provenant de toute la France. Deux projets pilotes menés dans le Grand Est entre 2018 et 2024 ont révélé des défis spécifiques : une baisse de vigilance au début du printemps, conduisant à des tiques plus gorgées de sang retirées tardivement, et une prévalence élevée de piqûres chez les enfants de moins de 10 ans. Depuis 2017, plus de 60 000 tiques ont été envoyées au laboratoire « Tous Chercheurs », dont 75% provenaient de piqûres humaines et 25% de piqûres animales. Malgré une sensibilisation accrue, les tiques retirées en mars-mai, plus gorgées de sang, suggéraient un retrait tardif augmentant les risques d'infections. Les chiffres de signalements, en France, bien que sous-estimés, montrent un risque accru chez les enfants, surtout les 0-5 ans. CiTIQUE a aussi permis la tenue de 42 stages de recherche ouverts à tous, impliquant 500 participants et l'analyse de 1300 tiques. Les données montrent que 29,9% des tiques sont porteuses d'agents pathogènes, dont 14,5% de la bactérie de Lyme et 5% co-infectées. CiTIQUE a également mis en lumière que les tiques, initialement actives en mai-juin, nécessitent une vigilance dès mars, surtout dans les régions chaudes. Le site « ci-tique.fr » et l'application « Signalement TIQUE » facilitent les rapports, tout en montrant que 49% des piqûres surviennent en forêt et 23% dans les jardins.


Caccia d’Oru : un salon de la Chasse « gourmand, convivial et engagé »

Le week-end prochain, du 25 au 27 avril, l’Île-Rousse accueillera la troisième édition de Caccia d’Oru, un événement incontournable pour les passionnés de chasse en Corse. Organisé place Paoli de Lisula, par l’Association des commerçants et artisans de L’Île-Rousse (Acair), ce salon se distingue par sa combinaison unique de convivialité, de commerce et de sensibilisation environnementale. Mais Caccia d’Oru ne se limite pas à être une simple foire commerciale : c’est un rendez-vous festif et éducatif. Avec ses expositions, les visiteurs auront l’opportunité de découvrir les dernières innovations en matière d’équipement de chasse, de réserver des séjours dans des destinations de chasse prisées, tout en s’impliquant dans des initiatives de sensibilisation environnementale. Cette année, l’événement propose une nouveauté ambitieuse : un programme d’échange de cartouches usagées contre des boîtes neuves, encouragé par Gilbert Barrachina, président de l’Acair. Cette initiative vise à promouvoir une gestion responsable des déchets parmi les chasseurs. D’autres organisations œuvrant pour la biodiversité seront également présentes, renforçant ainsi l’engagement communautaire en faveur de la protection de la nature. L’événement ne se cantonne pas uniquement aux passionnés de chasse, il s’adresse également aux curieux désireux d’en apprendre davantage sur ce monde fascinant.  Caccia d’Oru, véritable festival dédié à la nature, se présente donc comme un carrefour où la passion pour la chasse se conjugue harmonieusement avec la préservation de la biodiversité, une occasion unique de découvrir, d’échanger et de s’engager pour l'avenir de la chasse et la conservation de l’environnement.


Vosges : 45 cerfs de 9 ans et plus au tableau de chasse 2024/2025

Comme de coutume la fameuse rotonde de Thaon les Vosges, a accueilli la veille de Pâques, l’exposition départementale des trophées de cerf et chamois. Moment important de la vie cynégétique du département, elle est mutualisée avec l’assemblée générale de la FDC, et y rassemble le monde associatif ainsi que quelques artisans et artistes locaux faisant connaître à l’occasion leur savoir-faire sur les thèmes en marge de la chasse. Sur une réalisation totale de 462 cerfs, ce sont 452 trophées qui étaient présentés par massif, accompagnés d’une étiquette d’identification, précisant, entre autres, l’âge de l’animal, la qualité du trophée, et la pertinence du tir. Les plus grands trophées étaient rassemblés sur un espace réservé, les expertises ayant été effectuées au préalable par les cotateurs de l’AFMT (Association française pour la mensuration des trophées) Daniel Anders, Bertrand Pfeiffer et Pierre Thibaud. Vingt-six trophées de niveau bronze ont pu être enregistrés ainsi qu’un de niveau argent, côté à 192, 55 points pour un cerf de seulement 5 ans du massif de Darney. L’ensemble des cerfs de niveau bronze compte 12 cerfs de 6 et 7 ans, et 5 cerfs de 10 ans et plus. Ce qui est malgré tout assez remarquable, tant les cerfs de plus de 10 ans sont rares dans les expositions… En la matière, le tableau vosgien des cerfs « médaillés » prouve une fois de plus qu’il n’est pas indispensable de faire vieillir les coiffés pour obtenir des médailles… Toutefois on peut facilement imaginer ce qu’aurait pu devenir le jeune cerf du massif de Darney si on l’avait laisser vivre encore 5 ans…

Par Jean-Marc Thiernesse

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Interdiction d'importation des trophées de grande chasse : c'est reparti pour un tour...

Après sa tentative de 2024, elle remet ça ! Enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 17 avril 2025, une proposition de loi (n° 1320) a été déposée par la députée Sandra Regol (EELV) sous ce titre : « Préserver la biodiversité en régulant l’importation et l’exportation de trophées de chasse d’espèces protégées ». Renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement, ce sont 81 députés qui ont plongé dans cette nouvelle bataille contre la chasse. L’exposé des motifs est toujour le même : « La biodiversité mondiale est en grave déclin... Parmi ces pratiques destructrices persiste la chasse aux trophées qui consiste pour des chasseurs, à payer pour tuer des animaux sauvages rares et rapporter des parties de leurs corps comme trophées décoratifs. Cette activité contribue directement à la disparition d’espèces menacées... Entre 2014 et 2018, la France a importé 752 trophées et exporté 137 issus d’animaux en danger, se plaçant notamment en tête pour les trophées de léopards, guépards et lynx d’Eurasie... Un sondage Ifop de juin 2023 révèle que 91 % des Français soutiennent une loi interdisant l’importation de ces trophées. Cette volonté est relayée par une tribune cosignée par 140 scientifiques et ONG, ainsi qu’une pétition forte de plus de 26 000 signatures. Le groupe d’éthique de l’UICN a lui aussi dénoncé la chasse aux trophées comme non durable. Face à cette pression citoyenne, une proposition de loi vise à interdire l’importation et l’exportation de trophées d’espèces protégées, ainsi que leur promotion. Inspirée par les décisions de pays comme les Pays-Bas, la Finlande ou la Belgique, cette loi, soutenue par le Comité français de l’UICN, pourrait marquer un tournant dans la lutte pour la préservation de la biodiversité ». Suivent les deux articles de loi proposés :

- Article 1er

L’article L. 412 1 du code de l’environnement est ainsi modifié : « L’importation, l’exportation et la réexportation de trophées de chasse d’un animal d’une espèce inscrite aux annexes A ou B du règlement CE 338/97 du Conseil du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce sont interdites. On entend par trophée de chasse tout ou partie d’un animal ou un produit obtenu d’un animal d’une espèce non domestique prélevée dans son milieu naturel ou dans un enclos au cours d’un acte de chasse, que l’animal ait été élevé en captivité ou non » ;

- Article 2

Après l’article L. 415 3 1 du code de l’environnement, il est inséré un article L. 415 3 2 ainsi rédigé : « Est punie de trois mois d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende, la promotion, la propagande ou la publicité, directe ou indirecte, sous quelque forme que ce soit, en faveur de la pratique de la chasse d’un animal d’une espèce inscrite aux annexes A, B ou C du règlement CE 338/97 du Conseil du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce ».

 

Une fois de plus, cette ingérence dans la gestion de « leur » faune sauvage par les pays africains, condamne les populations autochtones à être privées des ressources locales, les contraignant à déforester et défricher pour organiser leur survie... au détriment de cette faune. Encore une verte qui n'a rien compris !   

 

Pour voir le texte officiel, c'est ICI


Sanglier : une reproduction exceptionnelle qui inquiète déjà...

Le pic des naissances chez les sangliers a été atteint début avril, dans des conditions météorologiques particulièrement favorables. Le climat doux et sec de ces dernières semaines a offert aux laies un cadre idéal pour mettre bas, avec une mortalité post-natale quasi inexistante. Résultat : les marcassins sont en nombre, en bonne santé, et grandissent vite. Partout sur le territoire, les premières observations se multiplient : des compagnies sont aperçues en lisière de forêts, dans les cultures, et jusque dans certaines zones périurbaines. Si les semis de pois sont terminés, ceux de maïs débutent, ce qui fait craindre aux agriculteurs des incursions dans les champs, avant que les grains semés n’aient atteint le stade des 3 ou 4 feuilles, qui n’intéresse plus les bêtes noires. Outre le climat, un autre facteur joue un rôle crucial dans cette prolifération : l’abondance alimentaire. La nature est généreuse et l’omnivore sanglier n’est jamais en manque. Ces mêmes ressources alimentaires soutiennent donc un allaitement abondant des portées, permettant aux marcassins de prendre plus d’un kilo de poids par semaine. C’est au sevrage que les risques de dégâts dans les cultures seront les plus forts, quand les estomacs réclameront, en fin de journée, leur ration journalière. Et c’est à ce moment-là que l’intervention des chasseurs sera la plus efficace. Bien que certains répulsifs puissent apporter un répit temporaire, leur efficacité est variable, et leur pouvoir dissuasif souvent limité à quelques jours, en fonction du positionnement des parcelles. Mais les conséquences de cette population ne se limitent pas aux seules pertes agricoles...

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