Du 16 au 19 octobre 2025, la ville hongroise de Vásárosnamény a accueilli le Forum de coordination du Conseil international de la chasse et de la conservation du gibier (CIC) pour l’Europe centrale et orientale. Cet événement a réuni chasseurs, agriculteurs et experts afin de débattre des moyens de restaurer durablement les populations de petit gibier, fortement affectées par l’intensification agricole.
Lors de l’ouverture, Tamás Marghescu, ambassadeur du CIC, a appelé à une coopération renouvelée entre chasseurs et agriculteurs. Il a plaidé pour la création de pôles d’action nationaux capables de mobiliser des financements et d’obtenir des résultats tangibles sur le terrain. Les rapports présentés par les délégations de plusieurs pays (Bosnie-Herzégovine, Serbie, Bulgarie, Kosovo, Ukraine, Roumanie et Slovaquie) ont tous souligné le déclin des populations de lièvres et de faisans, imputé à l’usage intensif de pesticides et à la disparition des habitats naturels. Le président du forum, le Dr Imrich Šuba, a présenté les succès slovaques en matière de restauration du gibier grâce aux subventions agricoles pour les bandes fleuries et les « voies vertes » qui favorisent le retour du petit gibier. De son côté, le Dr Péter Hajas a insisté sur l’importance d’une chasse responsable et d’une agriculture régénératrice intégrant haies, cultures de couverture et réduction du travail du sol. Les participants ont également visité des faisanderies locales et un musée de la chasse, avant de conclure autour d’un dîner célébrant le patrimoine rural commun. À l’issue des débats, trois priorités ont été fixées : la création d’un système de suivi du petit gibier à l’échelle régionale, la lutte contre l’usage illégal de pesticides, et la mise en place de plateformes nationales de coopération entre chasseurs, agriculteurs et ONG. Le Forum 2025 a confirmé que la restauration du petit gibier passe par une alliance solide entre écologie, éthique et économie rurale.
Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Conçue pour l’apprentissage progressif de la trompe en ré, cette méthode s’adresse aux débutants, aux musiciens de niveau moyen et aux enseignants. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs proposent une synthèse de leur approche, complétée par trois recueils d’études, d’exercices et de fanfares traditionnelles déjà publiés chez « Tempo Music Club ». L’ouvrage gagne en efficacité lorsqu’il est accompagné des conseils personnalisés d’un professeur.
L’apprentissage est structuré en quatre chapitres suivant la progression pédagogique : 1) gestion de l’air, 2) diction et ornementation, 3) expression, 4) pupitres. Les auteurs précisent avoir privilégié une rédaction simple et claire, sans planches techniques ni schémas anatomiques, en renvoyant plutôt à des vidéos en 3D dont les liens figurent en fin de recueil. Ce support moderne, explicite et ludique, complète les explications.
Des exercices annexes visent à développer le « ressenti » de l’élève et peuvent être enrichis sur recommandation des enseignants. Enfin, la méthode doit être adaptée par le professeur ou l’apprenant lui-même, selon la morphologie, les capacités et le niveau de chacun.
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Une fois cette première étape accomplie, son rôle s’arrête. C’est alors aux rapprocheurs, découplés sur la voie indiquée, de poursuivre la piste jusqu’à retrouver les sangliers. Ils peuvent même tenir le ferme avant le départ de la poursuite, tâche délicate et risquée face à un solitaire aguerri. Le travail du rapprocheur est loin d’être simple. Il doit démêler la voie du sanglier parmi d’autres odeurs animales, sans se laisser distraire par un change. Ces chiens expérimentés doivent être sages, persévérants et dotés d’un flair exceptionnel. Leur nez est plus « chaud » que celui des autres, capable de déceler des voies anciennes. La justesse de la voix, ou « gorge », est aussi un atout, car elle permet de suivre le déroulement de l’action sans fausse alerte. Le rapprocheur est avant tout un technicien patient et méthodique, non un chien fougueux courant au hasard. Il faut des sujets endurants, équilibrés, ayant le sens de l’initiative, la capacité d’analyse et la volonté d’aller au bout de la voie. Enfin, la lignée joue un rôle essentiel : certaines races, ou même certaines familles au sein d’une race, transmettent depuis des générations un instinct de rapproche supérieur. Ces qualités, fruits d’années de sélection et d’expérience, font du rapprocheur un chien d’exception, indispensable à la réussite d’une chasse au sanglier menée dans les règles de l’art...
Les membres du réseau (Unep, RNF, UPGE, CINOV TEN, CIBI, KALISTERRE, REVER, AGéBio, Astee) ont partagé de nombreuses actualités, tout comme les partenaires institutionnels : DGALN, CDC Biodiversité, IPBES, UICN, CRERCO, CBN, MNHN, CNRS et l’Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire. Parmi les nouveautés marquantes figure la publication de la norme ISO 17620, qui encadre la conception et la mise en œuvre du gain net de biodiversité (BNG) dans les projets de développement. L’OFB met en ligne deux nouvelles publications pédagogiques sur les « Solutions fondées sur la Nature », complétées par une revue de presse et une sélection de podcasts. L’agenda des prochains événements invite les acteurs du secteur à échanger et diffuser les bonnes pratiques. Quelques repères terminologiques permettent de mieux cerner le champ d’action :
Leur mobilité peut cependant être trompeuse pour les chasseurs, dont les territoires sont bien plus petits que les espaces vitaux des animaux. Lorsqu’un sanglier quitte un secteur, il n’a souvent parcouru que quelques kilomètres, parfois seulement jusqu’à la commune voisine. Autrement dit, lorsqu’ils ne sont plus « chez nous », ils restent encore chez eux. Pour comprendre ces déplacements, des équipes de chercheurs et de naturalistes ont entrepris d’étudier les stratégies d’occupation de l’espace des sangliers, avec la participation précieuse des chasseurs. Ces études ont consisté à capturer, marquer et suivre plusieurs milliers d’animaux à l’aide de boucles auriculaires ou de colliers émetteurs. Les données recueillies ont permis de mieux cerner le comportement des sangliers selon le sexe, l’âge et le contexte environnemental. On a ainsi pu définir le domaine vital d’un individu ou d’une compagnie. À partir des points extrêmes de leurs déplacements, les chercheurs tracent une zone en forme de « patate » représentant l’aire maximale explorée. Sa taille varie selon le biotope : plus restreinte en forêt dense, plus étendue dans les zones agricoles. En moyenne, une compagnie stable exploite entre 2 000 et 5 000 hectares autour de ses zones de mise bas. À l’intérieur, certaines zones restent inexplorées, soit parce qu’elles sont inhospitalières, soit parce qu’elles n’offrent aucun intérêt alimentaire ou protecteur. Les sangliers se déplacent aussi entre plusieurs zones de repos, selon la météo, le dérangement ou simplement leur humeur du moment...
Dans cette optique, le groupe technique « Milieux humides » de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB), élabore actuellement des indicateurs permettant d’évaluer la santé et l’évolution de ces écosystèmes fragiles, soumis à de multiples pressions humaines et au changement climatique. Parallèlement, de nombreux Observatoires territoriaux de la biodiversité (OTB) se développent à différentes échelles, régionales, départementales, intercommunales ou encore à l’échelle des parcs naturels. Portés par des structures diverses (collectivités, établissements publics, associations, etc.), ces observatoires contribuent activement à la valorisation et au partage des connaissances sur la biodiversité locale. Leurs approches variées constituent un atout majeur pour renforcer la compréhension des dynamiques écologiques à l’échelle des territoires. Cette webconférence vise à répondre à plusieurs questions essentielles :
Cette classification souligne son potentiel destructeur : en cas de prolifération, il pourrait avoir un impact majeur sur les forêts françaises. En conséquence, sa détection entraîne automatiquement la mise en œuvre de mesures de lutte obligatoires destinées à éradiquer le foyer et à empêcher toute dissémination. Le nématode du pin attaque principalement les conifères, et tout particulièrement les pins. Il s’introduit dans les tissus de l’arbre, bloque la circulation de la sève et provoque ainsi la mort rapide des sujets infestés. Le parasite se déplace d’un arbre à l’autre grâce à certains coléoptères vecteurs, responsables de la propagation de la maladie. À ce jour, il ne présente aucun danger pour la santé humaine ou animale, mais constitue une menace sérieuse pour l’équilibre des écosystèmes forestiers. Face à cette découverte inédite sur le territoire national, le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine a décidé de réunir sans délai l’ensemble des acteurs concernés (services de l’État, collectivités, filière forestière et experts scientifiques) afin de définir un plan d’action immédiat. Celui-ci visera à prévenir la propagation du nématode vers d’autres massifs forestiers, notamment par des restrictions de circulation du bois et des contrôles renforcés. Ce parasite avait déjà été détecté en Europe : d’abord au Portugal en 1999, puis en Espagne en 2008, où il a provoqué des pertes considérables dans les forêts de pins. Jusqu’à présent, la France était restée épargnée grâce à des programmes de surveillance et de prévention rigoureux. Cette première détection marque donc un tournant majeur pour la protection des forêts françaises et mobilise pleinement les autorités afin de préserver durablement le patrimoine sylvicole national.
Cette réunion se déroulera en présence de Matthieu Lefèvre, ministre délégué chargé de la Transition écologique. Monique Barbut, ancienne dirigeante du WWF France apporte un profil atypique pour ce poste : son expérience dans les ONG environnementales et sur la scène internationale lui confère une expertise solide sur la biodiversité, les négociations climatiques et la gestion durable des territoires. Cette expérience pourrait favoriser un climat constructif et la recherche de synergies entre la chasse et la protection de la nature. Pour Willy Schraen, l’entretien constitue une opportunité de présenter les pratiques de chasse responsables et de discuter de leur articulation avec les politiques environnementales. Les échanges devraient aborder plusieurs axes : la réglementation, la conservation des espèces et des habitats menacés, et la cohabitation entre chasseurs, agriculteurs et acteurs de la biodiversité. L’évaluation des initiatives existantes et la promotion de programmes de sensibilisation à la préservation de la nature devraient également figurer au cœur des discussions.
À moyen terme, cet entretien pourrait avoir des retombées concrètes et stratégiques.
Cette année, le spectacle majestueux de leur halte migratoire a laissé place à l’épizootie de grippe aviaire dont le virus, hautement pathogène et extrêmement contagieux entre oiseaux, décime les populations à une vitesse alarmante. Les grues, affaiblies, désorientées, s’effondrent parfois sur les berges ou meurent en plein vol. Si cette souche d’influenza aviaire ne se transmet pas à l’homme ni aux mammifères, elle menace gravement les équilibres écologiques et la filière avicole locale. Dans la Marne et la Haute-Marne, la faune sauvage comme les élevages sont désormais placés sous haute surveillance. Face à cette situation dramatique, les autorités locales, les associations naturalistes et les communes se sont mobilisées. Des zones de confinement ont été instaurées autour des principaux foyers. Des bacs de récupération d’oiseaux morts ont été mis en place, et les habitants sont appelés à la plus grande vigilance : ne pas manipuler les carcasses, signaler toute découverte aux services vétérinaires, et, en cas d’intervention nécessaire, se protéger avec masque, gants et sacs plastiques. L’objectif : éviter toute propagation supplémentaire. Mais malgré ces mesures strictes, l’inquiétude grandit chez les éleveurs. Les pertes économiques et le traumatisme psychologique sont considérables dans un secteur déjà fragilisé par les précédentes vagues de grippe aviaire. À Montier-en-Der, le célèbre festival international de la photo animalière, prévu dans les prochains jours, pourrait lui aussi être affecté. Des restrictions de déplacement et des zones interdites d’accès ont été instaurées. Les organisateurs et naturalistes redoutent que cette catastrophe écologique ne bouleverse durablement les migrations à venir.
Sous la houlette d’Olivier Parmentier, jeune président entamant sa deuxième année de mandat, soixante faisans ont été lâchés pour l’occasion. « Chacun est reparti avec son trophée, dans le respect des règles et de la sécurité », précise-t-il, rappelant que le tir sur les lièvres et lapins était interdit cette année pour préserver la faune locale. La matinée s’est conclue par un apéritif et un déjeuner, préparés par Bernard et Christian, anciens cuisiniers et membres fidèles de l’association. Comptant 184 adhérents, dont quelques jeunes et six femmes, Lou Roucas continue de promouvoir une chasse raisonnée. Les « Vieux fusils », garants de la mémoire cynégétique, veillent sur la biodiversité et sur l’entretien du plateau, véritable patrimoine naturel vitrollais. (Photo DR : B.B.)
Les enquêteurs de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont recensé des dizaines de victimes, certaines scènes ayant même été filmées par les auteurs. Le 30 avril 2025, le tribunal de Châteauroux les avait relaxés, invoquant la nullité d’un acte d’enquête : des caméras avaient été posées sans autorisation d’un magistrat. Une décision vécue comme un déni de justice au regard des faits. En appel, le Ministère public demandera des peines exemplaires : jusqu’à quatre ans de prison, 60 000 euros d’amende, le retrait des permis de chasse et la confiscation des armes. Au-delà du procès, cette audience rappelle une évidence : le braconnage n’a rien à voir avec la chasse.
Ce phénomène, souvent désigné sous le terme de tourisme cynégétique, attire une clientèle nationale et internationale en quête d’expériences authentiques, de contact avec la nature et d’un certain imaginaire de liberté sauvage. Dans plusieurs régions du monde, qu’il s’agisse des vastes réserves d’Afrique australe, des domaines forestiers français ou des territoires nord-américains, la chasse constitue un facteur non négligeable d’attractivité. Elle génère des retombées économiques significatives à travers la location de terrains, les taxes, l’hébergement, la restauration et les services connexes (guides, transport, équipement). En Europe, des territoires comme la Sologne en France ou la Castille en Espagne vivent en partie grâce à ces revenus. En Afrique, le tourisme de chasse représente pour certains pays un outil de financement de la conservation de la faune et des parcs naturels. Cependant, cette intégration de la chasse au tourisme ne va pas sans soulever des tensions. D’un côté, elle participe au maintien d’activités rurales et à la préservation de traditions locales. De l’autre, elle questionne la durabilité de la relation entre exploitation et protection de la nature. Les nouvelles attentes des touristes, plus sensibles à l’éthique et à l’écologie, conduisent à repenser la place de la chasse dans le paysage touristique contemporain. Elle se trouve ainsi à la croisée des chemins : entre valorisation patrimoniale et remise en cause morale, entre ressource économique et enjeu de durabilité...
Ensuite, cela permet d’évaluer plus précisément la vitesse de déplacement et la position de la cible dans l’espace. L’œil du côté opposé apporte une sorte de profondeur supplémentaire, une troisième dimension, qui enrichit la perception de l’environnement : relief, obstacles, arbres, et surtout la présence éventuelle d’autres personnes. On prend mieux en compte l’ambiance générale autour de la cible. Les méthodes diffèrent selon que l’on tire en visée ouverte ou avec optique. En visée ouverte (hausse et guidon), l’œil non directeur se ferme souvent pour forcer l’alignement, ce qui coûte du temps inutilement : si l’arme est bien réglée, hausse et guidon sont naturellement dans l’axe de l’œil directeur. L’œil secondaire peut donc rester ouvert pour élargir la scène. Les optiques « point rouge » illustrent bien ce principe : il suffit de placer un point sur la cible, tâche réalisée par l’œil directeur tandis que l’autre œil surveille le reste du champ. Le plus difficile reste de contrer l’instinct ancestral qui pousse à fermer un œil. Avec un peu d’entraînement on y arrive rapidement. Au début, imposez-vous un bref temps de préparation avant de presser la détente : cette micro-pause permet au conscient de dominer le réflexe et de vérifier que les deux yeux restent ouverts. En vous filmant lors des tirs vous pourrez vous corriger efficacement : on croit parfois garder les deux yeux ouverts alors que l’œil non directeur se ferme au dernier instant. S’entraîner en parcours de chasse est donc idéal : ces cibles mobiles obligent à suivre des trajectoires variées et démontrent vite l’intérêt du binoculaire. Ces séances améliorent la souplesse, aident à placer correctement jambes, pieds, buste et tête, et réduisent les ratés souvent dus à une mauvaise position corporelle. Enfin, garder les deux yeux ouverts permet d’observer immédiatement la réaction de l’animal et la direction de sa fuite après l’impact.