Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Cueillette du muguet en forêt : ce qu'il faut savoir

Pour le 1er mai, l’ONF rappelle les bonnes pratiques à adopter pour une cueillette respectueuse du milieu forestier. Si la cueillette est tolérée dans les forêts publiques, elle doit être raisonnée, précise l’Office. Cueillir et ramasser des fleurs fait partie des plaisirs simples de la sortie en forêt. Pourtant, certaines espèces comme les jonquilles ou le muguet connaissent aujourd'hui des cueillettes excessives pouvant fragiliser leur présence. Conseils et bonnes pratiques :

- avoir l'autorisation du propriétaire : en forêt publique, comme en forêt privée, la cueillette doit être autorisée par le propriétaire forestier. Autrement, elle est interdite. Dans les forêts publiques gérées par l'ONF la cueillette à « caractère familial » est toutefois tolérée, sauf s'il existe un risque de disparition d'espèce. Dans ce cas, un arrêté préfectoral ou communal peut l'interdire ;

- ne pas trop prélever : la cueillette doit être raisonnée. Seul le ramassage des tiges en fleur est toléré, mais en quantité limitée, c’est-à-dire « ce que la main peut contenir », soit environ 10 à 15 tiges par personne. Un ramassage trop volumineux peut faire l'objet d'une amende ;

- couper plutôt qu'arracher : lors de la cueillette, veillez à ne pas prélever le bulbe des fleurs pour ne pas empêcher leur renouvellement. Cela vaut particulièrement pour le muguet et les jonquilles, souvent prisés des promeneurs ;

- se renseigner : plus de 400 plantes bénéficient d'un statut intégral de protection. Il est donc interdit d'y toucher. D'autres bénéficient d'une protection partielle. Pour les prélever, il faut une autorisation. Pour connaître la liste des espèces protégées dans votre région, consultez le site internet de la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) dont vous dépendez ;

- ne pas vendre : les cueillettes à des fins commerciales sont interdites et sanctionnées par le code forestier.

Paysages vivants, nature en mouvement !

La journée technique du 27 mai à Paris-La Défense, dédiée à l'intégration des démarches paysagères pour soutenir la Trame verte et bleue, représente une opportunité pour explorer les synergies entre paysage et biodiversité à travers diverses conférences et retours d'expériences. Cet événement, coorganisé par l'OFB et le ministère de la Transition écologique, vise à approfondir notre compréhension et notre capacité d'action en matière d'aménagement du territoire. Le paysage est souvent perçu, à tort, comme une simple carte postale, alors qu'il est en réalité un catalyseur essentiel pour mobiliser une diversité d'acteurs autour des enjeux écologiques. Il joue un rôle central dans l'intégration des trames écologiques, facilitant la co-construction de visions partagées, et l'alignement des actions locales avec les objectifs de préservation et de restauration de la biodiversité. Grâce à des outils comme les observatoires photographiques du paysage et les plans de paysage, les démarches paysagères permettent une approche holistique et transversale des défis environnementaux. La Trame verte et bleue, instaurée par la loi Grenelle 2, de 2010, constitue un cadre essentiel pour l'aménagement du territoire en France. Elle engage l'État, les collectivités territoriales et une multitude de parties prenantes dans la protection et la restauration des corridors écologiques terrestres (vert) et aquatiques (bleu)...

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Déclin généralisé de l'Eider à duvet

Une étude récente menée conjointement par des chercheurs canadiens et américains, dans le cadre du projet « Où sont passés les eiders », a mis en lumière des tendances préoccupantes concernant les populations d'eiders à duvet dans le Canada atlantique et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette recherche, initiée en 2021 et soutenue par le Service canadien de la faune, utilise des émetteurs satellitaires Argos pour suivre les déplacements des femelles adultes de cette espèce. Les résultats préliminaires ont révélé un déclin généralisé des sites de nidification dans des régions comme le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, et le Maine, ce qui est corroboré par les observations de l'OFB. Emeline Blanc, chargée d'études avifaune à l'OFB, souligne que les sites les plus méridionaux sont de moins en moins fréquentés par les eiders, un phénomène inquiétant qui pourrait être lié à plusieurs facteurs, notamment les changements climatiques. En revanche, au nord de leur aire de répartition, notamment en Gaspésie (Québec) et à Terre-Neuve-et-Labrador, une augmentation ou du moins une stabilité des effectifs est observée, contrastant avec la situation observée à Saint-Pierre-et-Miquelon où les populations d'eiders semblent stagner depuis quatre ans...

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Loto de la biodiversité 2025 : 21 sites littoraux aidés par la « Mission Nature »

La troisième édition de la « Mission Nature », lancée pour la préservation de la biodiversité et la sensibilisation du public, a été lancée hier, lundi 28 avril 2025. Initiée par FDJ United en partenariat avec l'OFB, cette initiative s'inspire du succès de la « Mission Patrimoine » en réorientant une partie des mises des jeux de hasard vers des projets environnementaux. Concrètement, pour chaque ticket de jeu acheté, une fraction est reversée à l'OFB pour financer des projets sélectionnés de restauration de la biodiversité. Depuis son lancement en 2023, la Mission Nature a déjà soutenu 43 projets variés, avec un accent particulier cette année sur les écosystèmes côtiers. En 2025, marquée comme « l'année de la Mer », cette édition se concentre sur la restauration de la faune et la flore associées aux littoraux, en anticipation de la 3e Conférence des Nations unies sur l'Océan prévue à Nice en juin. L'offre de jeux comprend deux volets principaux : un jeu de grattage vendu à 3 €, dont 0,43 € est alloué à l'OFB, offrant une chance sur 3,51 de gagner jusqu'à 30 000 euros. Le dispositif Loto, quant à lui, propose une grille à 2,20 €, dont 0,54 € est reversé à l'OFB, avec un jackpot minimum de 10 millions d'€ attribué au tirage du 24 mai prochain. Une option de jeu supplémentaire permet de doubler les gains pour un coût additionnel de 0,80 €. Vous pouvez donc jouer, en notant cependant les risques associés au jeu, malgré l'objectif philanthropique de cette campagne...

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L’avenir des espèces menacées est-il dans les excréments ?

Là où le commun des mortels ne voit qu’une nécessité biologique, les chercheurs y trouvent une mine d’or génétique. Les excréments, en plus de parfumer nos balades en forêt, et quelquefois garnir les semelles de nos chaussures, contiennent des cellules vivantes issues de la paroi intestinale des animaux. En clair, il y a dans ces matières fécales un concentré d’ADN qui pourrait bien sauver des espèces entières. Grâce à des techniques pointues, des scientifiques ont réussi à extraire les noyaux de ces cellules. Plus fort encore, ils peuvent transformer ces cellules en spermatozoïdes et ovules pour faire de la fécondation in vitro. De la magie version laboratoire, sans avoir besoin de capturer ou de stresser nos amis poilus. Il est vrai que, chaque année, de plus en plus d’espèces animales tirent leur révérence sans laisser d’adresse. Face à cette catastrophe écologique, ce projet révolutionnaire est mené par le professeur Suzannah Williams de l'Université d’Oxford, le docteur Ashlee Hutchinson de Revive & Restore, et le docteur Rhiannon Bolton du Chester Zoo, sans oublier l’expertise précieuse de Paul De Ornellas du WWF UK. Les travaux ont permis d’isoler des cellules vivantes à partir des déjections de souris et d’éléphants. Évidemment, tout n’est pas tout rose dans ce royaume parfumé. D’abord, manipuler des tonnes de crottes demande une organisation digne d’un grand chef d’orchestre (et une tolérance olfactive d’élite). Ensuite, il faut éliminer toutes les bactéries indésirables pour ne garder que les cellules précieuses, ce qui relève de l'exploit. Enfin, la reproduction de nombreuses espèces reste encore un grand mystère biologique. Mais, même si le chemin est semé d’embûches et de flaques douteuses, l’espoir est bien là. Les recherches s'attaquent d'abord aux espèces les mieux connues pour perfectionner les techniques, avant d’élargir le programme à d’autres animaux en danger. « The Poo Zoo » prouve que, même dans les recoins les plus inattendus de la nature, il y a de l’espoir. Et tant pis si, pour sauver le monde, il faut mettre les mains là où on ne l’aurait jamais imaginé...

Assemblée générale du CIC à Doha

La 71e Assemblée générale du Conseil international pour la conservation de la faune et de la flore sauvages (CIC), s’est tenue du 25 au 27 avril à Doha, au Qatar. La cérémonie d'ouverture, présidée par S.E. Cheikh Abdulrahman bin Saud Al-Thani et le Dr. Philipp Harmer, a lancé l'assemblée avec un appel à la coopération internationale et au dialogue entre les cultures pour promouvoir la gestion durable des ressources naturelles. Cette assemblée générale a marqué un moment fort dans le dialogue international sur la chasse, la conservation et la diplomatie environnementale devant les délégations de plus de 80 pays, comprenant des chefs de gouvernement, des experts en conservation, des jeunes leaders, des journalistes et des défenseurs de la nature. Sous le thème « Médiation dans la chasse et la conservation », l'assemblée a exploré divers aspects de la relation entre la chasse durable, la gestion des terres et la biodiversité. La première journée a été marquée par des discussions approfondies sur le rôle des chasseurs en tant que médiateurs de la conservation, mettant en lumière leur capacité à résoudre les conflits et à promouvoir la diplomatie environnementale. Les intervenants de haut niveau, incluant des représentants de la Conférence de Munich sur la sécurité, et de l'Organisation européenne des propriétaires fonciers, ont souligné l'importance de l'engagement des parties prenantes pour assurer un équilibre durable entre l'utilisation des terres et la préservation des écosystèmes. La deuxième journée s’est concentrée sur la fauconnerie, un patrimoine culturel immatériel inscrit par l'UNESCO. Cette journée a offert une exploration profonde de l'importance de la fauconnerie, réunissant des experts et des praticiens venus d'Europe, d'Afrique, des Amériques et d'Asie pour discuter de son impact sur la conservation et la biodiversité moderne. Les sessions ont également exploré les aspects vétérinaires et la sauvegarde du patrimoine associés à cet art ancestral...

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Premières naissances chez les grands cervidés

Plusieurs témoignages font état de naissances de faons de biches dans la Côte d’Or, l’Eure et l’Oise. Ces nouveaux nés, après une période de gestation d’environ 240 jours, confirment donc que la période des amours, chez le cerf, débute fin août, alors que le brame n’en est qu’à ses balbutiements. Chez les cervidés, plus la date de naissance est précoce, plus le faon aura la possibilité de bien se développer et d’emmagasiner des réserves suffisantes pour mieux supporter les rigueurs de l’hiver qui suit, où, âgés de huit mois, les disponibilités alimentaires sont réduites, car tributaires du temps. A la naissance, un faon de biche pèse entre 5 et 8 kg, selon l’état de la mère. En dessous de 4 kg, le nouveau-né est voué à une mort certaine dans les jours qui suivent la naissance, alors que 95% des faons d’un poids supérieur à 6 kg survivent. La croissance est rapide avec une prise de poids de l’ordre de 400 à 500 grammes par jour. L’allaitement sera maximum durant les 8 premières semaines (entre 2,5 et 4 litres de lait par jour), puis décroit progressivement pour cesser vers le 7e ou 8e mois (novembre-décembre) si la femelle est gravide. Contrairement à une idée répandue, le rapport des sexes à la naissance n’est pas figé à la parité. Une étude datant de 1995 montrait, qu’à faible densité (comprendre en l’absence de carence alimentaire), il peut naitre plus de faons mâles que de faons femelles (de 10 à 15 %). La dynamique de reproduction et de croissance, chez les grands cervidés, est donc le reflet de leur adaptation aux conditions environnementales changeantes, influençant directement leur survie et la pérennité de l’espèce.

Bulletin national de situation hydrologique

Le bulletin national de situation hydrologique (BSH national) offre chaque mois un aperçu détaillé de l'état des ressources en eau, en France métropolitaine. Il détaille les précipitations, l'humidité des sols, le manteau neigeux, les débits des cours d'eau, l'état des barrages et les niveaux des nappes d'eau souterraine, données essentielles pour évaluer l'impact des conditions météorologiques et climatiques sur la disponibilité en eau à travers le pays. En mars 2025, la France a été caractérisée par un temps sec et ensoleillé dans le nord, contrastant avec des conditions plus perturbées dans le sud et en Corse. Un refroidissement significatif à mi-mois a entraîné des chutes de neige importantes, principalement du Massif central au Nord-Est, avec des accumulations notables jusqu'à 20 cm dans certaines régions. Les précipitations mensuelles ont été excédentaires des Pyrénées centrales à la vallée du Rhône et à la Méditerranée, ainsi qu'en Corse et du val de Loire au Berry. Certaines régions ont même enregistré des cumuls trois à cinq fois supérieurs à la normale, comme dans les Bouches-du-Rhône et le Var. En revanche, la pluviométrie a été déficitaire de manière notable sur une grande partie du pays, avec des écarts de 25 à 75 % par rapport aux normales mensuelles.L'humidité des sols a suivi une tendance similaire, se réhydratant dans les régions méditerranéennes mais devenant nettement plus sèche que la normale dans le nord de la France, notamment dans la Seine-Maritime, les Hauts-de-France et les massifs de l'Est. Les niveaux des nappes d'eau souterraine ont montré une recharge insuffisante dans la plupart des régions après les déficits enregistrés en février et mars, à l'exception du sud-est où des pluies efficaces ont permis une légère augmentation des niveaux. Concernant les débits des cours d'eau, malgré des débits minimums mensuels supérieurs à la médiane dans le centre du pays, une hydraulicité globalement déficitaire a été observée sur la majeure partie du territoire, à l'exception notable du sud-est et de la Corse qui ont connu des conditions excédentaires.

 

Situation au 15 avril 2025

La situation des ressources en eau a conduit à des restrictions d'usage dans cinq départements, dépassant le stade de la vigilance dans deux d'entre eux où des mesures de crise ont été mises en place. Le BSH national est produit grâce à une collaboration étroite entre plusieurs entités, incluant Météo-France pour les données météorologiques, les DREAL de bassin et le service Vigicrues pour les débits des cours d'eau et l'état des barrages, ainsi que le BRGM pour les niveaux des nappes d'eau souterraine. Cette coopération est animée par l'Office International de l’Eau (OiEau) et soutenue par l'OFB et la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et solidaire.

Les faits divers de la semaine

- Aisne : dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 avril, aux alentours de 4h30 du matin, un accident s’est produit sur la D810, à hauteur de Jussy. Un automobiliste de 59 ans a brusquement aperçu un sanglier traversant la route. Tentant d’éviter l’animal, il a perdu le contrôle de son véhicule, qui a terminé sa course dans un champ. L'accident, spectaculaire vu les traces laissées sur place, n’a heureusement fait aucun blessé. Le conducteur, bien que secoué par la violence du choc, s’en est sorti indemne. L’impact a toutefois causé d’importants dégâts matériels au véhicule. Rapidement alertés, les sapeurs-pompiers ainsi que les gendarmes se sont rendus sur les lieux, et ont sécurisé la zone afin d’éviter tout suraccident.

 

- Ardennes : le lundi de Pâques, vers 11h30, la circulation a été momentanément interrompue sur la D8051, près du rond-point de Chooz, à la frontière franco-belge. En cause : un marcassin égaré, visiblement paniqué, courant dans tous les sens au milieu de la route. Rapidement, gendarmes et automobilistes se sont mobilisés pour canaliser l’animal, éviter un accident et lui permettre de retrouver son habitat naturel. L’animal, probablement séparé de sa compagnie, semait la confusion, mais provoquait aussi un bel élan de solidarité. La scène, bien que cocasse, aurait pu s’avérer dangereuse pour l’animal, mais grâce au sang-froid des intervenants, elle s’est conclue sans incident.

 

- Aveyron : à Rodez, la « brigade verte » de la gendarmerie a consacré une journée à la découverte de la réglementation sur la chasse, en collaboration avec la FDC et l’OFB. Cette rencontre a permis aux gendarmes de se pencher sur les lois encadrant la chasse en France, tout en s’informant sur les spécificités locales propres au département de l’Aveyron. Cette journée d’échange a été l’occasion d’approfondir les connaissances sur les pratiques cynégétiques, de mieux comprendre le cadre réglementaire, et d’étudier le fonctionnement des structures locales de chasse, notamment les associations et l’organisation des chasses collectives. Au-delà de l’aspect informatif, cette initiative marque une volonté commune de renforcer la coopération entre forces de l’ordre, acteurs de la chasse et défenseurs de la biodiversité.

 

- Aveyron encore : à Manhac, au cours d’une cérémonie bien sympathique, André Corp, 90 ans, a reçu la médaille de la FDC. Véritable figure locale, le récipiendaire est unanimement apprécié pour sa gentillesse et son dévouement. Chasseur depuis 1951, il s'apprête à obtenir son 75e permis de chasser. Tout au long de sa vie, il a été piégeur, formateur, garde particulier et, encore aujourd'hui, il continue d'aider l’ACCA de Manhac en cuisinant pour ses camarades et en insistant toujours sur la sécurité, qu’il considère comme essentielle pour le respect des chasseurs par la société. Lors de son discours, André a remercié tous ceux qui ont compté pour lui, présents ou disparus, et a mis en avant les valeurs fondamentales de la chasse : solidarité, convivialité et amour de la nature.

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Pour restaurer les effectifs des chasseurs : le petit gibier...

La chasse du petit gibier a une longue histoire ancrée dans les traditions culturelles et les pratiques de subsistance à travers le monde. Pour comprendre pourquoi cette chasse jouerait un rôle crucial dans la sauvegarde de la chasse populaire, il est essentiel d'examiner son évolution historique et son impact contemporain. Contrairement à certaines idées reçues, de tous temps les chasseurs ont contribué à maintenir la biodiversité et à prévenir les déséquilibres écologiques causés par la surpopulation d'herbivores et la prédation excessive. Si, sur le plan économique cette chasse a eu un impact significatif dans les zones rurales où elle constituait une source de revenus importante, sur le plan social les liens communautaires ont amené la création des structures cynégétiques qui ont, et jouent encore un rôle essentiel dans la préservation des traditions, et dans l'éducation des nouvelles générations sur l'éthique de la chasse et la conservation de la faune. Avec la mécanisation agricole, à laquelle aucun pays n’a échappé, la pression croissante sur les habitats naturels, la démographie humaine galopante et l'urbanisation ont réduit les capacités d’accueil et les chances de survie des petits animaux. Dans les années 1980, devant le désert qui s’ouvrait devant eux, le sanglier est apparu aux chasseurs comme le dernier support des traditions cynégétiques, le seul capable d’empêcher la chasse de sombrer. Mais le sanglier est un animal qui se chasse principalement en battue, et ce mode de chasse n’est apparemment pas la tasse de thé des jeunes...

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Loisirs motorisés en forêt : cinq règles à respecter

 

Dans les forêts, la tentation est grande de faire du 4x4, du quad ou même du motocross. Mais il ne faut pas perdre de vue que la pratique de ces loisirs motorisés n’est pas sans impact pour la préservation des milieux naturels, la faune et la flore. L’ONF précise, pour ces loisirs motorisés, les cinq règles de bonne conduite des véhicules à moteurs en forêt. Elles concernent tous les véhicules à moteur, et pas seulement ceux de loisirs :

- la pratique du hors-piste, dans les parcelles et chemins, layons, limite de parcelles, qu’ils soient en terrain naturel ou non, est interdite ;

- la circulation n’est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique motorisée (nationales, départementales, communales, rurales, voies privées ouvertes au public) ;

- la circulation sur les routes forestières fermées est interdite. Elles sont identifiables par la présence d’un panneau et/ou une barrière. Attention : si la barrière sur une route forestière est ouverte, la route elle, est bien fermée, et la circulation interdite ;

- le stationnement sur ces routes forestières fermées, ou leurs accotements, ou encore devant leurs entrées (même quand la barrière est fermée) est interdit.

Pour rappel de la loi, en forêt, la circulation et le stationnement sont réglementés par le code forestier : « Est puni de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe (135 euros) tout conducteur, ou à défaut tout détenteur, de véhicules (...) trouvés dans les bois et forêts, sur des routes et chemins interdits à la circulation de ces véhicules ». Par ailleurs, la circulation en dehors des chemins dans les espaces naturels est réprimée par une contravention de 5ème classe (jusqu’à 1500€ d’amende). Ne pas respecter la règlementation peut en outre être assorti d’une suspension de permis, et saisie du véhicule. Cette interdiction s’applique tout au long de l’année, et ne concerne pas les services ONF et leurs ayants-droits, ainsi que les services de secours. 

A Nice du 9 au 13 juin : Congrès « One Ocean Science »

Du 9 au 13 juin 2025, la ville de Nice accueillera un événement mondial : le Congrès « One Ocean Science ». Co-présidée par la France et le Costa Rica, cette troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC 3) vise à mobiliser les efforts mondiaux pour la protection et l'utilisation durable des océans. Cet événement historique réunira des chefs d'État, des représentants de gouvernements, des organismes internationaux, des scientifiques renommés, des entreprises privées et des membres de la société civile. L'organisation du congrès se déploiera autour de deux zones distinctes : une zone bleue sous l'égide des Nations-Unies. Elle sera le cœur des débats de haut niveau de l'UNOC 3. Elle abritera des sessions plénières, incluant les discours d'ouverture et les interventions principales des leaders mondiaux. Ce sera un espace dédié à la formulation de politiques globales et à la prise de décisions stratégiques pour une gestion durable des océans à l'échelle mondiale. L’autre, une zone verte administrée par la France, sera un centre d'activités parallèles et d'événements satellites. Conçue pour encourager l'interaction et la collaboration entre les divers acteurs impliqués, cette zone offrira un espace dynamique où les scientifiques, les entrepreneurs, les représentants de la société civile et les innovateurs pourront échanger des idées, explorer de nouvelles technologies et partager les meilleures pratiques. Des sessions thématiques, des ateliers pratiques, des expositions et des démonstrations de projets innovants seront au programme, favorisant ainsi un dialogue constructif et la création de réseaux transnationaux essentiels.