La mobilisation s’organise et elle s’annonce massive. Face à une situation devenue intenable pour de nombreux éleveurs, la première manifestation contre la prolifération du loup aura lieu ce jeudi 25 septembre à 10 heures à la cabane de chasse de Millières, en Haute-Marne. Ce rendez-vous marque le début d’un mouvement qui pourrait bien s’étendre dans tous les départements concernés par la prédation, tant la colère et l’inquiétude gagnent les campagnes françaises.  Depuis des mois, les témoignages d’attaques se multiplient. Troupeaux décimés, pâturages fragilisés, nuits blanches pour garder les bêtes : la réalité quotidienne des éleveurs n’est plus soutenable. À travers cette première mobilisation, il s’agit d’unir les voix, de montrer que le monde rural refuse de se résigner et entend défendre son avenir. Les organisateurs appellent chacun à venir nombreux, avec cornes de chasse, casseroles ou crécelles, pour faire entendre une détermination sans faille. Ce n’est pas seulement la survie d’un mode de production agricole qui est en jeu, mais bien celle d’un mode de vie, de traditions séculaires et d’un modèle agricole français qui nourrit nos territoires. D’autres départements pourraient emboîter le pas et rejoindre ce mouvement. Si tel est le cas, ce sont des milliers de citoyens, d’éleveurs, de familles entières qui prendront la rue pour rappeler aux décideurs que la protection des animaux d’élevage et des campagnes ne peut plus attendre. Communiqué de la FDSEA, des JA 52 et de la FDLP 52 : « Rendez-vous jeudi 25 septembre à 10 heures à la cabane de chasse de Millières (https://maps.app.goo.gl/DWwl/l6GzuEVSdSqsc9). Assez, c'est assez ! Nos troupeaux, nos pâturages et notre mode de vie sont menacés par une prolifération incontrôlée du loup. Unissons nos voix pour défendre nos territoires et nos traditions. Venez nombreux faire entendre notre colère et exiger des actions concrètes pour protéger nos animaux, nos élevages et notre avenir : pour cela, n'hésitez pas à venir avec des cornes de chasse, des casseroles, des crécelles, etc... Mobilisons-nous pour défendre notre modèle agricole français ! Merci de garer les véhicules le long de la départementale et non dans les champs, au regard du temps. Pour la réussite de cette journée, nous invitons les participants à respecter les biens et les personnes ».
Depuis des mois, les témoignages d’attaques se multiplient. Troupeaux décimés, pâturages fragilisés, nuits blanches pour garder les bêtes : la réalité quotidienne des éleveurs n’est plus soutenable. À travers cette première mobilisation, il s’agit d’unir les voix, de montrer que le monde rural refuse de se résigner et entend défendre son avenir. Les organisateurs appellent chacun à venir nombreux, avec cornes de chasse, casseroles ou crécelles, pour faire entendre une détermination sans faille. Ce n’est pas seulement la survie d’un mode de production agricole qui est en jeu, mais bien celle d’un mode de vie, de traditions séculaires et d’un modèle agricole français qui nourrit nos territoires. D’autres départements pourraient emboîter le pas et rejoindre ce mouvement. Si tel est le cas, ce sont des milliers de citoyens, d’éleveurs, de familles entières qui prendront la rue pour rappeler aux décideurs que la protection des animaux d’élevage et des campagnes ne peut plus attendre. Communiqué de la FDSEA, des JA 52 et de la FDLP 52 : « Rendez-vous jeudi 25 septembre à 10 heures à la cabane de chasse de Millières (https://maps.app.goo.gl/DWwl/l6GzuEVSdSqsc9). Assez, c'est assez ! Nos troupeaux, nos pâturages et notre mode de vie sont menacés par une prolifération incontrôlée du loup. Unissons nos voix pour défendre nos territoires et nos traditions. Venez nombreux faire entendre notre colère et exiger des actions concrètes pour protéger nos animaux, nos élevages et notre avenir : pour cela, n'hésitez pas à venir avec des cornes de chasse, des casseroles, des crécelles, etc... Mobilisons-nous pour défendre notre modèle agricole français ! Merci de garer les véhicules le long de la départementale et non dans les champs, au regard du temps. Pour la réussite de cette journée, nous invitons les participants à respecter les biens et les personnes ».
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs
 
                        
                    

 Ainsi, la part des personnes les citant comme préoccupation principale a presque doublé entre 2022 et 2024. Le réchauffement climatique en lui-même recule légèrement, tandis que la pollution de l’air, jadis en tête, occupe désormais la troisième place. D’autres thématiques, telles que la pollution de l’eau ou la disparition d’espèces, suscitent moins d’inquiétude, mais apparaissent souvent comme préoccupations secondaires. En revanche, les déchets ménagers ou les nuisances sonores restent très marginaux dans les réponses. Ces hiérarchies varient selon le lieu de vie et la catégorie sociale : les habitants des grandes villes évoquent davantage la pollution de l’air et le bruit, tandis que les ruraux se montrent plus sensibles aux risques naturels. De même, les cadres expriment une forte inquiétude pour le climat, quand les ouvriers privilégient davantage la prévention des catastrophes. Au quotidien, les principaux désagréments relevés concernent le manque de transports en commun, la pollution atmosphérique et le bruit. Les risques naturels, bien que moins cités en premier, deviennent plus préoccupants lorsqu’on prend en compte les choix secondaires...
Ainsi, la part des personnes les citant comme préoccupation principale a presque doublé entre 2022 et 2024. Le réchauffement climatique en lui-même recule légèrement, tandis que la pollution de l’air, jadis en tête, occupe désormais la troisième place. D’autres thématiques, telles que la pollution de l’eau ou la disparition d’espèces, suscitent moins d’inquiétude, mais apparaissent souvent comme préoccupations secondaires. En revanche, les déchets ménagers ou les nuisances sonores restent très marginaux dans les réponses. Ces hiérarchies varient selon le lieu de vie et la catégorie sociale : les habitants des grandes villes évoquent davantage la pollution de l’air et le bruit, tandis que les ruraux se montrent plus sensibles aux risques naturels. De même, les cadres expriment une forte inquiétude pour le climat, quand les ouvriers privilégient davantage la prévention des catastrophes. Au quotidien, les principaux désagréments relevés concernent le manque de transports en commun, la pollution atmosphérique et le bruit. Les risques naturels, bien que moins cités en premier, deviennent plus préoccupants lorsqu’on prend en compte les choix secondaires... L’ambroisie à feuilles d’armoise est aujourd’hui présente sur la quasi-totalité du territoire, après avoir conquis Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Sa cousine, l’ambroisie trifide, encore plus imposante, commence également à inquiéter. Ces espèces se propagent d’autant plus facilement qu’elles n’ont pas emporté avec elles leurs ravageurs naturels, ce qui rend leur régulation particulièrement complexe. Un seul plant peut produire des milliers de graines capables de rester viables plusieurs années dans le sol, assurant ainsi une expansion continue. Les conséquences sont multiples. Sur le plan sanitaire, le pollen de l’ambroisie provoque de violentes réactions allergiques : rhinites, conjonctivites, asthme, atteignant des centaines de milliers de personnes chaque année. Cette situation engendre une forte pression sur le système de santé : consultations médicales, traitements antihistaminiques, arrêts de travail. Le coût réel dépasse largement l’estimation officielle de 26 millions d’euros, si l’on prend en compte la baisse de productivité et l’impact sur la qualité de vie. Sur le plan agricole et environnemental, l’ambroisie concurrence directement les cultures, en étouffant les jeunes plants de tournesol, de maïs ou encore de légumes. Certaines espèces atteignent jusqu’à quatre mètres de haut, formant de véritables barrières végétales. À terme, elles menacent la biodiversité locale en occupant les sols au détriment des plantes indigènes. Face à ce fléau, un dispositif réglementaire spécifique a été instauré en 2017 dans le Code de la santé publique. Préfets et communes doivent mettre en place des plans de lutte, soutenus par des référents locaux formés pour identifier et coordonner les actions. La participation citoyenne est également essentielle : chacun peut arracher les plants sur sa propriété ou signaler leur présence via la plateforme signalement-ambroisie.fr ou son application mobile.
L’ambroisie à feuilles d’armoise est aujourd’hui présente sur la quasi-totalité du territoire, après avoir conquis Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Sa cousine, l’ambroisie trifide, encore plus imposante, commence également à inquiéter. Ces espèces se propagent d’autant plus facilement qu’elles n’ont pas emporté avec elles leurs ravageurs naturels, ce qui rend leur régulation particulièrement complexe. Un seul plant peut produire des milliers de graines capables de rester viables plusieurs années dans le sol, assurant ainsi une expansion continue. Les conséquences sont multiples. Sur le plan sanitaire, le pollen de l’ambroisie provoque de violentes réactions allergiques : rhinites, conjonctivites, asthme, atteignant des centaines de milliers de personnes chaque année. Cette situation engendre une forte pression sur le système de santé : consultations médicales, traitements antihistaminiques, arrêts de travail. Le coût réel dépasse largement l’estimation officielle de 26 millions d’euros, si l’on prend en compte la baisse de productivité et l’impact sur la qualité de vie. Sur le plan agricole et environnemental, l’ambroisie concurrence directement les cultures, en étouffant les jeunes plants de tournesol, de maïs ou encore de légumes. Certaines espèces atteignent jusqu’à quatre mètres de haut, formant de véritables barrières végétales. À terme, elles menacent la biodiversité locale en occupant les sols au détriment des plantes indigènes. Face à ce fléau, un dispositif réglementaire spécifique a été instauré en 2017 dans le Code de la santé publique. Préfets et communes doivent mettre en place des plans de lutte, soutenus par des référents locaux formés pour identifier et coordonner les actions. La participation citoyenne est également essentielle : chacun peut arracher les plants sur sa propriété ou signaler leur présence via la plateforme signalement-ambroisie.fr ou son application mobile. Le changement climatique amplifie les menaces d’érosion marine, d’érosion éolienne et de submersion. Or, ces cordons dunaires jouent un rôle déterminant de barrière protectrice contre l’océan. Chaque année, les équipes de l’ONF interviennent par des techniques de génie écologique et civil pour consolider ces milieux. Mais l’intensité croissante des phénomènes oblige désormais à dépasser la simple réaction ponctuelle pour développer une vision prospective et cohérente à moyen terme. Le plan repose sur une méthode d’analyse diachronique, c’est-à-dire l’étude de l’évolution des variables morphologiques et environnementales au fil du temps. L’objectif est de prédire les trajectoires des dunes et d’anticiper les interventions nécessaires. Ce cadre d’action permet de mieux évaluer l’impact des aléas naturels sur plusieurs enjeux clés :
Le changement climatique amplifie les menaces d’érosion marine, d’érosion éolienne et de submersion. Or, ces cordons dunaires jouent un rôle déterminant de barrière protectrice contre l’océan. Chaque année, les équipes de l’ONF interviennent par des techniques de génie écologique et civil pour consolider ces milieux. Mais l’intensité croissante des phénomènes oblige désormais à dépasser la simple réaction ponctuelle pour développer une vision prospective et cohérente à moyen terme. Le plan repose sur une méthode d’analyse diachronique, c’est-à-dire l’étude de l’évolution des variables morphologiques et environnementales au fil du temps. L’objectif est de prédire les trajectoires des dunes et d’anticiper les interventions nécessaires. Ce cadre d’action permet de mieux évaluer l’impact des aléas naturels sur plusieurs enjeux clés : L’objectif était de mesurer l’imprégnation des riverains par 56 substances utilisées en protection des cultures, grâce à des prélèvements biologiques (urines, cheveux), des échantillons environnementaux (air extérieur, air intérieur, poussières domestiques, parfois fruits et légumes de jardin), ainsi que par des questionnaires sur les habitudes de vie et de consommation. Les résultats confirment que les habitants proches des vignes présentent une exposition plus importante que ceux éloignés de toute culture, en particulier lors des périodes de traitement. Cette observation vaut tant pour les adultes que pour les enfants, et concerne différentes catégories de substances, qu’elles soient spécifiques à la vigne (folpel, métirame) ou d’usage plus large (glyphosate, cuivre, spiroxamine). Les phénomènes de dérive lors des applications ou de volatilisation après traitement expliquent en partie la présence de résidus dans l’environnement et les habitations. Il est important de noter que certaines substances n’ont pas montré de différences d’exposition, soit parce qu’elles proviennent aussi d’autres usages domestiques ou non agricoles (cas des pyréthrinoïdes), soit parce que leur utilisation dans les vignes a été faible pendant la période étudiée. Par ailleurs, les conditions météorologiques particulières du printemps et de l’été 2022 (peu de pluie, chaleur) ont pu limiter le nombre de traitements, ce qui suggère que l’exposition pourrait varier selon les années. Les agences soulignent que les deux principaux facteurs d’exposition sont la quantité de produits utilisés et la proximité des habitations. Pour réduire l’exposition, elles recommandent de limiter les traitements au strict nécessaire et de réduire leur dispersion, dans le cadre notamment de la stratégie nationale Ecophyto 2030.
L’objectif était de mesurer l’imprégnation des riverains par 56 substances utilisées en protection des cultures, grâce à des prélèvements biologiques (urines, cheveux), des échantillons environnementaux (air extérieur, air intérieur, poussières domestiques, parfois fruits et légumes de jardin), ainsi que par des questionnaires sur les habitudes de vie et de consommation. Les résultats confirment que les habitants proches des vignes présentent une exposition plus importante que ceux éloignés de toute culture, en particulier lors des périodes de traitement. Cette observation vaut tant pour les adultes que pour les enfants, et concerne différentes catégories de substances, qu’elles soient spécifiques à la vigne (folpel, métirame) ou d’usage plus large (glyphosate, cuivre, spiroxamine). Les phénomènes de dérive lors des applications ou de volatilisation après traitement expliquent en partie la présence de résidus dans l’environnement et les habitations. Il est important de noter que certaines substances n’ont pas montré de différences d’exposition, soit parce qu’elles proviennent aussi d’autres usages domestiques ou non agricoles (cas des pyréthrinoïdes), soit parce que leur utilisation dans les vignes a été faible pendant la période étudiée. Par ailleurs, les conditions météorologiques particulières du printemps et de l’été 2022 (peu de pluie, chaleur) ont pu limiter le nombre de traitements, ce qui suggère que l’exposition pourrait varier selon les années. Les agences soulignent que les deux principaux facteurs d’exposition sont la quantité de produits utilisés et la proximité des habitations. Pour réduire l’exposition, elles recommandent de limiter les traitements au strict nécessaire et de réduire leur dispersion, dans le cadre notamment de la stratégie nationale Ecophyto 2030. L’événement est organisé conjointement par le département de l’Ain et l’Association Ramsar France, sous le thème : « Préserver les zones humides : de la mobilisation à l’action ». Ces zones humides, labellisées Ramsar, se distinguent par une importante richesse écologique et jouent un rôle important dans les services écosystémiques, y compris la filtration de l’eau, le stockage du carbone, la régulation hydrologique et le maintien de la biodiversité. Depuis plus d’une décennie, le département de l’Ain mène une politique ambitieuse et volontariste pour la préservation de ces milieux naturels. En lien avec les collectivités territoriales et les acteurs locaux et régionaux, trois sites humides aindinois ont récemment obtenu le label Ramsar, ou ont vu leur périmètre étendu, afin de mieux protéger leur fonctionnalité écologique. Le programme scientifique du séminaire comporte plusieurs volets : une table ronde sur la valeur des zones humides pour les territoires, des ateliers thématiques (conciliation agriculture-zones humides ; intégration dans les politiques publiques ; résilience face aux effets du changement climatique), des visites de terrain pour observer les pratiques de gestion et les dynamiques locales, ainsi que des conférences sur les actualités nationales et internationales liées à la convention Ramsar.
L’événement est organisé conjointement par le département de l’Ain et l’Association Ramsar France, sous le thème : « Préserver les zones humides : de la mobilisation à l’action ». Ces zones humides, labellisées Ramsar, se distinguent par une importante richesse écologique et jouent un rôle important dans les services écosystémiques, y compris la filtration de l’eau, le stockage du carbone, la régulation hydrologique et le maintien de la biodiversité. Depuis plus d’une décennie, le département de l’Ain mène une politique ambitieuse et volontariste pour la préservation de ces milieux naturels. En lien avec les collectivités territoriales et les acteurs locaux et régionaux, trois sites humides aindinois ont récemment obtenu le label Ramsar, ou ont vu leur périmètre étendu, afin de mieux protéger leur fonctionnalité écologique. Le programme scientifique du séminaire comporte plusieurs volets : une table ronde sur la valeur des zones humides pour les territoires, des ateliers thématiques (conciliation agriculture-zones humides ; intégration dans les politiques publiques ; résilience face aux effets du changement climatique), des visites de terrain pour observer les pratiques de gestion et les dynamiques locales, ainsi que des conférences sur les actualités nationales et internationales liées à la convention Ramsar. Créées par la loi biodiversité de 2016, les ORE reposent sur un contrat volontaire entre un propriétaire foncier et une collectivité, un établissement public ou une association. Elles garantissent la gestion écologique d’une parcelle, pour une durée pouvant aller jusqu’à 99 ans, sans priver le propriétaire de l’usage de son bien. Mieux encore : la servitude environnementale se transmet en cas de vente, de donation ou d’héritage. Ce mécanisme ouvre de nouvelles perspectives pour ancrer la protection des milieux naturels dans la durée. La journée du 23 septembre ambitionne de donner aux participants des clés concrètes pour comprendre et mobiliser les ORE. Sous la conduite de Vanessa Kurugky, de la FCEN, le programme se déclinera en trois temps forts. D’abord, un rappel du cadre juridique et des interactions des ORE avec d’autres outils de planification territoriale ou de maîtrise foncière. Ensuite, la présentation d’une trame-type de convention, suivie d’échanges. L’événement se tiendra de 9h30 à 16h30 en présentiel, sans retransmission en visioconférence.
Créées par la loi biodiversité de 2016, les ORE reposent sur un contrat volontaire entre un propriétaire foncier et une collectivité, un établissement public ou une association. Elles garantissent la gestion écologique d’une parcelle, pour une durée pouvant aller jusqu’à 99 ans, sans priver le propriétaire de l’usage de son bien. Mieux encore : la servitude environnementale se transmet en cas de vente, de donation ou d’héritage. Ce mécanisme ouvre de nouvelles perspectives pour ancrer la protection des milieux naturels dans la durée. La journée du 23 septembre ambitionne de donner aux participants des clés concrètes pour comprendre et mobiliser les ORE. Sous la conduite de Vanessa Kurugky, de la FCEN, le programme se déclinera en trois temps forts. D’abord, un rappel du cadre juridique et des interactions des ORE avec d’autres outils de planification territoriale ou de maîtrise foncière. Ensuite, la présentation d’une trame-type de convention, suivie d’échanges. L’événement se tiendra de 9h30 à 16h30 en présentiel, sans retransmission en visioconférence. À la tête d’une équipe de neuf techniciens, elle succède à Julien Patzourenkoff, désormais en poste dans la Nièvre. Originaire d’Henrichemont, dans le Cher, Marion Vergnol s’est imaginée, très tôt, forestière. « C’était une évidence pour moi. La forêt m’a toujours attirée et je savais que j’y consacrerais ma vie professionnelle », confie-t-elle. Après une classe préparatoire au lycée Lakanal à Sceaux, elle a poursuivi son parcours à l’Institut Agro Dijon, puis à AgroParisTech Nancy, se spécialisant en gestion forestière. Un choix guidé par son goût du terrain et son intérêt marqué pour les grands enjeux environnementaux. Durant sa formation, une mission sur le paysage de Tronçais a marqué un tournant décisif. Aujourd’hui, elle revient sur ce territoire prestigieux avec la responsabilité de concilier exploitation raisonnée, protection et avenir de cette forêt d’exception.
À la tête d’une équipe de neuf techniciens, elle succède à Julien Patzourenkoff, désormais en poste dans la Nièvre. Originaire d’Henrichemont, dans le Cher, Marion Vergnol s’est imaginée, très tôt, forestière. « C’était une évidence pour moi. La forêt m’a toujours attirée et je savais que j’y consacrerais ma vie professionnelle », confie-t-elle. Après une classe préparatoire au lycée Lakanal à Sceaux, elle a poursuivi son parcours à l’Institut Agro Dijon, puis à AgroParisTech Nancy, se spécialisant en gestion forestière. Un choix guidé par son goût du terrain et son intérêt marqué pour les grands enjeux environnementaux. Durant sa formation, une mission sur le paysage de Tronçais a marqué un tournant décisif. Aujourd’hui, elle revient sur ce territoire prestigieux avec la responsabilité de concilier exploitation raisonnée, protection et avenir de cette forêt d’exception. Cette omission constitue une infraction à la réglementation concernant la détention d’armes, qui impose aux chasseurs et tireurs sportifs de signaler tout achat, héritage ou possession auprès des autorités compétentes. Le tribunal a prononcé une sanction exemplaire : le retrait de son permis de chasse pour une durée de cinq ans. Cette décision rappelle que la détention d’armes, même dans un cadre de loisir comme la chasse, n’est jamais anodine. La déclaration n’est pas une simple formalité administrative, elle contribue à la traçabilité et à la sécurité publique, en évitant que des armes circulent sans contrôle. Tout détenteur d’arme doit donc veiller à être en règle et à effectuer les démarches nécessaires, notamment via le Système d’Information sur les Armes (SIA). Une négligence peut coûter cher, tant en termes de sanctions judiciaires que de perte du droit de chasse...
Cette omission constitue une infraction à la réglementation concernant la détention d’armes, qui impose aux chasseurs et tireurs sportifs de signaler tout achat, héritage ou possession auprès des autorités compétentes. Le tribunal a prononcé une sanction exemplaire : le retrait de son permis de chasse pour une durée de cinq ans. Cette décision rappelle que la détention d’armes, même dans un cadre de loisir comme la chasse, n’est jamais anodine. La déclaration n’est pas une simple formalité administrative, elle contribue à la traçabilité et à la sécurité publique, en évitant que des armes circulent sans contrôle. Tout détenteur d’arme doit donc veiller à être en règle et à effectuer les démarches nécessaires, notamment via le Système d’Information sur les Armes (SIA). Une négligence peut coûter cher, tant en termes de sanctions judiciaires que de perte du droit de chasse... D’un côté, les modèles conçus pour un usage militaire, considérés comme armes de guerre, sont totalement interdits à la vente et à l’usage. De l’autre, certains appareils civils sont autorisés, à condition qu’ils nécessitent une manipulation manuelle pour fonctionner. En pratique, les monoculaires thermiques portatifs, tenus à la main, peuvent être achetés et utilisés librement, dès lors qu’ils ne sont pas montés sur une arme.
D’un côté, les modèles conçus pour un usage militaire, considérés comme armes de guerre, sont totalement interdits à la vente et à l’usage. De l’autre, certains appareils civils sont autorisés, à condition qu’ils nécessitent une manipulation manuelle pour fonctionner. En pratique, les monoculaires thermiques portatifs, tenus à la main, peuvent être achetés et utilisés librement, dès lors qu’ils ne sont pas montés sur une arme.  En revanche, les dispositifs mains-libres, comme les lunettes thermiques ou les systèmes montés sur casque, restent prohibés car classés comme matériels militaires. Au niveau européen, le règlement (CE) n° 428/2009 établit que les appareils thermiques dont la fréquence de rafraîchissement excède 9 Hz sont considérés comme des biens à double usage. Leur vente et utilisation dans l’Union européenne ne posent pas de problème, mais leur exportation hors UE est soumise à des autorisations particulières. Cela concerne aussi bien les particuliers que les distributeurs.
En revanche, les dispositifs mains-libres, comme les lunettes thermiques ou les systèmes montés sur casque, restent prohibés car classés comme matériels militaires. Au niveau européen, le règlement (CE) n° 428/2009 établit que les appareils thermiques dont la fréquence de rafraîchissement excède 9 Hz sont considérés comme des biens à double usage. Leur vente et utilisation dans l’Union européenne ne posent pas de problème, mais leur exportation hors UE est soumise à des autorisations particulières. Cela concerne aussi bien les particuliers que les distributeurs. Pourtant, cette idée ne repose pas sur des faits scientifiques solides, mais sur une lecture biaisée des comportements animaux. Retracer l’histoire de ce concept permet de comprendre comment une observation partielle est devenue un mythe culturel influent. L’histoire commence en 1947, lorsque Rudolf Schenkel, comportementaliste animalier suisse, observe une dizaine de loups enfermés dans un enclos du zoo de Bâle. Dans cet espace réduit et artificiel, il constate que certains individus dominent leurs congénères, formant un couple dit « alpha ». Il note aussi que les hiérarchies évoluent selon les tensions internes, ce qui lui fait conclure que la position d’alpha repose sur la capacité à supprimer toute concurrence. Schenkel reconnaît néanmoins qu’à l’état sauvage, une meute est en réalité composée de parents et de leurs jeunes. Mais cette nuance, capitale, est largement ignorée à l’époque. Ses travaux popularisent alors l’idée que les loups vivent dans une société de domination permanente, avec un mâle alpha au sommet. Dans les années 1960, d’autres recherches prolongent cette vision, toujours à partir de loups captifs. Puis, en 1970, le biologiste américain L. David Mech publie « The Wolf: Ecology and Behavior of an Endangered Species ». Cet ouvrage, devenu une référence, consacre le terme « alpha » et diffuse largement l’image d’un chef de meute dominant...
Pourtant, cette idée ne repose pas sur des faits scientifiques solides, mais sur une lecture biaisée des comportements animaux. Retracer l’histoire de ce concept permet de comprendre comment une observation partielle est devenue un mythe culturel influent. L’histoire commence en 1947, lorsque Rudolf Schenkel, comportementaliste animalier suisse, observe une dizaine de loups enfermés dans un enclos du zoo de Bâle. Dans cet espace réduit et artificiel, il constate que certains individus dominent leurs congénères, formant un couple dit « alpha ». Il note aussi que les hiérarchies évoluent selon les tensions internes, ce qui lui fait conclure que la position d’alpha repose sur la capacité à supprimer toute concurrence. Schenkel reconnaît néanmoins qu’à l’état sauvage, une meute est en réalité composée de parents et de leurs jeunes. Mais cette nuance, capitale, est largement ignorée à l’époque. Ses travaux popularisent alors l’idée que les loups vivent dans une société de domination permanente, avec un mâle alpha au sommet. Dans les années 1960, d’autres recherches prolongent cette vision, toujours à partir de loups captifs. Puis, en 1970, le biologiste américain L. David Mech publie « The Wolf: Ecology and Behavior of an Endangered Species ». Cet ouvrage, devenu une référence, consacre le terme « alpha » et diffuse largement l’image d’un chef de meute dominant... Prédateur longtemps absent, le loup pousse ses proies à se déplacer, et celles-ci trouvent, de plus en plus souvent, refuge à l’ombre des lampadaires. Les sangliers y trouvent leur compte, la nourriture y est abondante et disponible, y compris les vers de terre extraits des pelouses, et autres « délicatesses ». Et ces dégâts se multiplient quand les animaux descendent par les vallons, pour dévaster, la nuit, tous ces espaces verts domestiqués. Mais ces intrusions posent un problème concret. Les chasseurs se retrouvent démunis dans ces « zones périphériques » où la chasse est interdite ou trop dangereuse. « On est vraiment en plein dans le cœur d’un lotissement, contre les balançoires, contre les routes. Là, il est difficile de pouvoir chasser » déclarait un président de FDC. Résultat, d’année en année, la présence du grand gibier s’accentue, y compris dans les secteurs urbains, jadis ceinturée par des zones agricoles. Dans ces mosaïques de champs, friches et zones boisées, les animaux trouvent des couloirs de passage et en profitent. Si l’homme des centres villes n’y voit pas nuisance, les autres concèdent que cette proximité croissante entraîne des situations problématiques, parfois dangereuses, notamment près des axes routiers où l’on croise des sangliers pataugeant dans les fossés...
Prédateur longtemps absent, le loup pousse ses proies à se déplacer, et celles-ci trouvent, de plus en plus souvent, refuge à l’ombre des lampadaires. Les sangliers y trouvent leur compte, la nourriture y est abondante et disponible, y compris les vers de terre extraits des pelouses, et autres « délicatesses ». Et ces dégâts se multiplient quand les animaux descendent par les vallons, pour dévaster, la nuit, tous ces espaces verts domestiqués. Mais ces intrusions posent un problème concret. Les chasseurs se retrouvent démunis dans ces « zones périphériques » où la chasse est interdite ou trop dangereuse. « On est vraiment en plein dans le cœur d’un lotissement, contre les balançoires, contre les routes. Là, il est difficile de pouvoir chasser » déclarait un président de FDC. Résultat, d’année en année, la présence du grand gibier s’accentue, y compris dans les secteurs urbains, jadis ceinturée par des zones agricoles. Dans ces mosaïques de champs, friches et zones boisées, les animaux trouvent des couloirs de passage et en profitent. Si l’homme des centres villes n’y voit pas nuisance, les autres concèdent que cette proximité croissante entraîne des situations problématiques, parfois dangereuses, notamment près des axes routiers où l’on croise des sangliers pataugeant dans les fossés...